Un net recul des accidents liés à l'utilisation des pétards a été constaté, cette année à Oran. En effet, selon des sources du service des grands brûlés' et de la chirurgie réparatrice, contrairement aux années précédentes, seulement une dizaine d'enfants ont été admis, mercredi, à ce service, à l'occasion de la fête religieuse du Mawlid En-nabaoui. Selon la même source la majorité des cas souffraient de blessures superficielles. La célébration du Mawlid Ennaboaui, cette année, n'a pas connu un grand engouement envers les pétards et les produits pyrotechnique. Les riverains ont constaté que ce phénomène, qui par le passé, perturbait le sommeil des citoyens et notamment des enfants et des malades, a nettement reculé. Derrière cet état de fait la vague de froid qui sévit depuis quelques jours. Mais en premier lieu, ce net recul des accidents est surtout dû à la cherté et la rareté des produits pyrotechniques. Cette année, grâce, notamment, au travail d'interception effectué par les services concernés (Sécurité et Commerce), les étals n'étaient pas très nombreux comme ils l'étaient, les années précédentes. L'année dernière, près de 70 personnes ont été blessées par les pétards. Au lieu d'être une célébration consacrée à la méditation et aux aspects spirituels de notre religion, on voit malheureusement que cette fête a été complètement vidée de sa signification et a été réduite, au fil des années, en une simple célébration caractérisée par le bruit assourdissant des pétards. Nos «ados» ne mesurent pas la gravité de leurs méfaits et considèrent les pétards comme une manière de se défouler, voire même de jouer. L'interdiction de l'importation des pétards et le durcissement de la législation, pour endiguer ce phénomène, a porté ces fruits, ajoutant à cela les actions de sensibilisation.