C'est un total de pas moins de quinze projets qui viennent d'être inspectés par le wali de Médéa, M.Brahim Merad, dans les deux daïras de Tablat et de Béni Slimane. Des visites à l'issue desquelles la même constatation que lors des récentes sorties sur le terrain dans d'autres daïras a été faite: la coordination entre les différents intervenants dans un grand nombre de projets reste encore insuffisante. Une situation de fait qui porte malheureusement un grand préjudice dans la réalisation et la réception, dans les délais initiaux impartis, de tous les projets en question. Des retards assurément pénalisants, aussi bien pour les citoyens (logement et autres infrastructures publiques) que pour les responsables qui sont à cheval, près de leurs dossiers, et qui suivent régulièrement les projets dont ils sont chargés. C'est en effet, accompagné de son exécutif pratiquement au complet et des autorités locales civiles et militaires, que M.Brahim Merad s'est rendu durant toute cette journée glaciale et pluvieuse de mardi dernier, dans les deux daïras, voisines l'une de l'autre, de Tablat et de Béni Slimane, situées respectivement à 96 et 70 km à l'extrême nord-est et à l'est de Médéa. Deux daïras, parmi les plus anciennes et les plus importantes qui avoisineraient aujourd'hui respectivement 50.000 et 60.000 habitants. Ainsi, dans la daïra de Tablat, la délégation officielle, inspectera tout d'abord, dans la commune de Mezeghena, le centre de distribution de bouteilles de gaz butane, d'une capacité actuelle de 5.000 unités par jour, et qui pourrait aller jusqu'à 20.000 bouteilles quotidiennement, en cas de besoins urgents. Un centre qui emploie aujourd'hui 35 personnes, tous grades confondus, originaires de la région et dont les responsables ont donné toutes les assurances à M.Brahim Merad quant à une prise en charge entière et efficace des citoyens concernés, dans toute la région de Tablat durant cet hiver, qui s'annonce d'ores et déjà rigoureux. Dans le chef-lieu de daïra, pas moins de dix projets ont été inspectés et vont des logements sociaux, dans le cadre de la résorption de l'habitat précaire (RHP) au site du quartier Bouzaou qui fait l'objet aujourd'hui d'une opération d'aménagement urbain, en passant par le CEM Chahid Mohamed Bourabaa, dont la démolition a été décidée pour être reconstruit sur le site même,en une piscine de proximité. Le futur tribunal, le futur siège de l'APC, un lycée, l'aménagement et l'extension du carrefour de la ville de Tablat, menant notamment vers la RN8 et le VW 92, un autre CEM qui est celui du chahid Mohamed Bellatreche et qui a fait lui aussi l'objet d'une décision de démolition, pour être reconstruit sur le même site. Dans le chef-lieu de daïra de Béni Slimane, ce sont quatre projets qui ont été inspectés, le futur établissement de rééducation de 200 lits, le futur siège de la sûreté de daïra, une salle polyvalente au lycée Belaalem et des logements sociaux, toujours dans le cadre de la R.H.P. Et dans ces deux daïras de Tablat et de Béni Slimane, c'est un total de 804 logements sociaux, dont le taux d'avancement des travaux oscille actuellement entre 65 et 80% et dont un grand nombre sera livré d'ici la fin du mois d'avril prochain. Et il en est de même pour le futur siège de la sûreté de daïra de Béni Slimane, dont les travaux sont actuellement à 78% et qui a coûté au trésor public, une enveloppe financière de 3,5 milliards de centimes. Tout comme le futur siège de l'APC de Tablat, pour lequel une enveloppe financière de 7,5 milliards de centimes a été dégagée, et qui sera réceptionné en principe d'ici six mois. Le futur lycée de Tablat coûtera quant à lui plus de 16 milliards de centimes et sera réceptionné, toujours en principe, d'ici quatorze mois. Reste maintenant cette fameuse piscine de proximité dont la réalisation avait été décidée du temps de l'ancien ministre de la jeunesse et des sports, M.Yahia Guidoum, et qui tarde encore à voir le jour, et dont la réception est prévue au mois de mars 2013. Un projet pour lequel une enveloppe financière de 5 milliards de centimes a été dégagée. Une autre sortie sur le terrain, après celles récentes dans les daïras de Ksar el Boukhari et de Berrouaghia, qui aura permis à M.Brahim Merad de mettre dans beaucoup de situations malheureuses, le holà: «Un dysfonctionnement, et c'est le retard dans leur livraison. Ce qui porte malheureusement un grand préjudice au programme de développement local de notre wilaya», dira-t-il, sur un ton sévère, à tous les responsables concernés. Et de rappeler, en insistant : «Halte au bricolage ! Il nous pénalise tous, autant que nous sommes. Pensez à toutes ces familles qui vivent aujourd'hui dans des conditions précaires et qui attendent impatiemment leurs logements, tous ces élèves scolarisés qui attendent d'étudier près de chez eux, pour éviter de faire plusieurs kilomètres à pied, ces citoyens administrés qui se bousculent devant de minuscules guichets des services de l'état civil tous ces enfants et adolescents qui attendent toujours leur piscine ».