La ville d'Oran s'apprête à accueillir la 7ème édition du Festival d'Oran du film arabe (FOFA), sous l'égide du ministère de la Culture. Dans le cadre de cette manifestation, qui se tiendra du 23 au 30 septembre courant, une conférence de presse sera animée, samedi prochain, par les organisateurs au niveau du théâtre de verdure Abdelkader Alloula. Unique événement de cette ampleur exclusivement consacré aux productions cinématographiques arabes, il verra, cette année, la participation de 14 pays. Comme les éditions précédentes, le 7ème Festival portera sur le long et le court métrage et le film documentaire, une nouveauté introduite lors de la précédente édition en 2012. Ces trois catégories sont dotées de plusieurs distinctions dont le grand prix, Le Wihr Eddhahabi (Le Lion d'Or). Un total de 36 œuvres a été retenu réparti en trois catégories. La production nationale sera représentée par plusieurs films, comme c'est le cas dans «La boîte» de Djamil Beloucif et «Jour de cendrée» d'Amar Si Fodil et celle des courts-métrages : «Square Port-Saïd» de Faouzi Boudjemai, «Les Jours d'avant» de Karim Moussaoui, «Gandoura blanche» d'Akram Zaghba ou encore «Vision» de Farouk Beloufa. Le festival a pour objectif de promouvoir et d'encourager l'expression cinématographique de langue arabe et d'offrir au public algérien l'occasion de découvrir une sélection des films arabes les plus récents. Par ailleurs, le programme de cette 7ème édition du Fofa comprend également une série de conférences et de rencontres avec les artisans du 7ème Art arabe. La première, intitulée «L'importance des festivals de cinéma dans le développement de l'image», sera animée par Hayet Benkara, Canadienne d'origine algérienne. Des rencontres intitulées «Un film, un métier», un moyen d'expliquer les dessous des métiers du cinéma, sont également programmées. Le festival organisera un «atelier enfants» animé par des jeunes réalisateurs et supervisé par le comédien Abdelkader Djeriou du théâtre de Sidi-Bel-Abbès, et se veut une initiation des plus jeunes à la réalisation de courts-métrages. Pour rappel, l'année dernière, le grand prix est revenu au long métrage égyptien Khourouj lil nahar (Sortir au jour) de Hala Loty alors que le prix de la meilleure mise en scène a été attribué à Yemma de l'Algérienne Djamila Sahraoui. Dans la catégorie «court métrage», El Djazira de l'Algérien Amine Sidi Mohamed a remporté le Wihr Eddhahabi, alors que le prix spécial du jury est revenu au Marocain Fadhel Chouika pour «La main».