Les observateurs les plus avertis n'ont pas man qué d'afficher leur optimisme quant à la qualification de l'Algérie au Mondial brésilien de 2014. Il faut reconnaître que le tirage au sort a été clément et avantageux pour l'Algérie. L'équipe nationale a tous les moyens pour battre le Burkina Faso en aller et retour. Les moyens dont dispose la FAF sont incomparables à ceux dont jouit son homologue du Burkina Faso. L'équipe nationale dispose de tous les atouts pour se qualifier au Mondial et une éventuelle élimination serait impardonnable et pour les joueurs et pour le staff technique et les dirigeants de la FAF. Rien et absolument rien ne justifierait une éventuelle élimination. Il est vrai que le Burkina Faso est finaliste de la dernière CAN. Il est vrai aussi que l'équipe burkinabé est en nette progression. Toutefois, force est de constater que le Burkina Faso n'est pas une grande nation de football. Le Burkina Faso n'est ni le Nigeria ni le Ghana et encore moins le Cameroun ou la Côte d'Ivoire, pour ne citer que ces pays qui sont habitués à participer aux phases finales des Coupes d'Afrique et du Monde. Sans sous-estimer la valeur intrinsèque de l'équipe burkinabé, celle-ci a toujours évolué à l'ombre des grandes nations de football en Afrique. Le Burkina Faso n'a pas enfanté des joueurs de la trempe des Mekhloufi, Soukane, Maouche, Rouaï ou encore Madjer, Belloumi et tant d'autres stars algériennes ayant écrit les plus pages du football algérien et africain. Le Burkina Faso n'est pas une terre de football et ne devrait en aucun cas constituer un épouvantail pour l'Algérie. D'ailleurs, l'entraîneur du Burkina Faso, le Belge Paul Put n'était pas emballé par le tirage au sort et s'est montré mesuré dans ses propos. C'est dire qu'au fond, il n'y croit pas. Pour toutes ces raisons, l'équipe nationale est tenue de se qualifier au Mondial. Elle a évité les grands de l'Afrique de même que l'Egypte dont le match pouvait stresser et influer négativement sur les joueurs. Le sort est avantageux pour les Algériens qui n'ont aucun droit à l'erreur ou un autre prétexte pour tenter ou oser justifier leur éventuel échec. La balle est donc dans le camp des joueurs, staff technique et dirigeants de la FAF pour préparer la double confrontation du Burkina Faso et arracher la qualification au Mondial.