Améliorer le niveau d'éclairage des rues et des quartiers de la ville d'Oran, c'est le nouveau projet que tentera de réaliser la commune d'Oran à travers ses douze secteurs urbains. Pas moins de 9.000 points lumineux seront donc créés au titre du programme quinquennal 2014-2017, une opération d'envergure qui cernera probablement le problème de la défectuosité de certains points lumineux. A ce titre, les responsables des secteurs urbains ont été instruits de procéder, dès maintenant, à un travail de recensement et d'identification de tous les points lumineux défectueux, en vue d'élaborer les fiches techniques du projet en question. Les défaillances constatées dans certaines zones ont souvent été dénoncées par les habitants. Pour sa part, la direction de distribution d'Oran a lancé un important projet visant à éviter les coupures d'électricité. Initiée par le ministère de l'Energie et des Mines, cette opération consiste à doter certaines zones de la ville de postes transformateurs, une formule efficace pour éviter les désagréments constatés chaque année et surtout lors de la surexploitation. Les travaux sont déjà lancés et une première tranche d'un programme de plus de 420 transformateurs a été réceptionnée durant cette saison. Le programme mis en place par la direction de l'énergie et des mines a visé le centre-ville de sorte que toutes les lignes aériennes ont été transformées en lignes souterraines. La priorité a été accordée au centre-ville en attendant que l'opération soit généralisée aux autres zones, surtout aux communes limitrophes. Pour ce qui est du financement de ce projet, une enveloppe globale de 90 milliards de centimes a été débloquée par les services de la wilaya et ceux de Sonelgaz. Le programme de la tutelle prévoit de doter chaque commune d'un poste transformateur, un projet qui s'étalera jusqu'à 2017. Les autorités locales semblent décidées à en finir avec les pannes de courant grâce à ce projet de modernisation lequel contribuera à améliorer l'énergie électrique dans plusieurs foyers d'Oran et surtout dans les agglomérations où des perturbations engendraient souvent le mécontentement de la population comme fut le cas il y a deux ans à Hassi Mefsoukh où des pannes fréquentes de courant survenues à l'entrée d'un douar avaient poussé les gens à bloquer la route.