Les habitants du quartier des 100 logements, à Hassi Mefsoukh, et du village Cheïkh Bouâmama souffrent de l'absence de l'éclairage public, et sombrent ainsi dans le noir dès la tombée de la nuit. Ils n'ont, de ce fait, d'autre choix que de rester chez eux en cet été marqué par des chaleurs caniculaires sans précédent. «Nous avons assez de cette situation marquée par des coupures répétitives de l'électricité. Vous concevez que l'on passe ces journées de grandes canicules sans climatiseurs et sans réfrigérateurs. Ce ne sont pas les poteaux d'éclairage public qui manquent, pourtant le village est sans lumière. Dans les ruelles, la situation est plus inquiétante… les riverains n'arrivent même pas à se reconnaître. Cela engendre un problème d'insécurité», dira B. Abdellah, un habitant du village Cheïkh Bouâmama. Concernant ce même problème, H. Karim, habitant le quartier des 100 logements estime : «Il est carrément inconcevable qu'en plein été notre quartier ne soit pas éclairé. Ce dernier comprend une majorité de points lumineux défectueux. Sincèrement, c'est une grande désolation de voir de telles situations se répéter». La défectuosité de l'éclairage touche la cité des 100 logements et le village de Cheïkh Bouâmama à la fois. A ce sujet, M. El Aïd, un membre de l'Assemblée communale, résidant à la cité des 100 logements, dira : «Je trouve curieux que l'éclairage soit absent dans certains quartiers et disponibles dans d'autres mitoyens. Ces coupures sont une forme de pression pour amener l'Assemblée communale à s'acquitter des créances de consommation d'électricité, mais cela touche les citoyens. J'ai bien peur que les habitants de ces quartiers soient victimes d'un malentendu entre les responsables de l'APC de Hassi Mefsoukh et ceux de Sonelgaz». Les services de l'annexe de Sonelgaz à Hassi Mefsoukh expliquent que «l'absence de l'éclairage public dans certains quartiers de cette commune est due à une panne qui a touché les deux transformateurs répartis entre la cité des 100 logements et le village de Cheïkh Bouâmama. Je rassure, toutefois, cette panne sera réparée au cours de la semaine. Il n'est pas inutile de souligner que la défectuosité de l'éclairage public touche également d'autres agglomérations encore de la wilaya d'Oran. A oran ville, dans plusieurs quartiers dont Gambetta, Seddikia, Yaghmouracen, El Hassi, les Amandiers, Plateau St Michel, Derb, Boulanger, l'obscurité semble régner en maîtresse. Le chef de la division de voire et circulation relevant de la commune d'Oran, M. Mestour Noueddine, avait révélé à notre journal «Qu'il sera procédé prochainement à la réfection de 30 mille points lumineux, afin de remédier à cette épineuse problématique qui est une priorité majeure. Un avis d'appel d'offre national a été lancé à cet effet. Il a été sélectionné ainsi une douzaine d'entreprises spécialisées dans ce domaine qui seront affectées aux douze secteurs urbains que compte la ville » dira M.Mestour, avant de préciser que « le lancement des travaux de ce marché, dépendront de la tenue de la prochaine session ordinaire, seule apte à définir les modalités de sa mise en œuvre »