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Clôture du programme de la 7ème édition du FOFA : «Osfori» ou l'autre façon de raconter Beyrouth
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 01 - 10 - 2013


Le programme de la septième édition du FOFA s'est terminé par la projection d'un film libanais «Osfori» du réalisateur Fouad Aliouane. Ce film a été précédé par le second long métrage jordanien retenu dans la compétition de cette année «A la portée de la vue» d'Acil Mansour. Beyrouth, ville mythique et capitale du pays du cèdre, a servi de «motif» au réalisateur pour retracer l'histoire très récente de son pays. En fait, Aliouane nous a servi une métaphore où l'immobilier, qui change de mains, donne à lire les bouleversements que connaît la société libanaise dans son ensemble. «Osfori» qu'on est tenté de traduire par «Mon oiseau» est, au fait, un dialecte en voie de déperdition dans la capitale libanaise. Le réalisateur se joue à sa guise des tranches historiques. Mais une image d'un immeuble en rénovation, avec des échafaudages, revient, à chaque fois, pour nous inciter à la décrypter. Il serait réducteur de limiter la lecture du film à une simple affaire de spéculation immobilière que connaissent toutes les villes du monde. Au contraire, le réalisateur a décrit les conditions qui vont mener, tout droit, à cette spéculation, signifiant, au fait, le passage d'un monde à un autre. L'immeuble du quartier où des formes de sociabilité, entre les habitants, sont très développées, finira par céder la place à des gratte- ciel, frappant par la froideur de leur apparence. En même temps, les familles qui vivaient avec un certain savoir-vivre très méditerranéen, finissent par se disloquer et surtout déménager. La mort de ce vieil épicurien, porté sur l'alcool et la musique, délaissant sa famille, est significative de cette décomposition-recomposition de ce quartier et au-delà de tout le Liban. Le film donne à voir des familles presque décadentes, un peu en marge de la société, et qui vont être surprises par l'alliance, presque maffieuse, des bureaucrates et de certains milieux d'affaires, sans scrupules. La famille qui résistera jusqu'au bout est justement celle qui s'est opposée à l'invasion israélienne de Beyrouth en 1981. Un clin d'œil du réalisateur à la résistance libanaise, chiite probablement. Le film est agréable à voir, très inspiré du cinéma italien et bien rythmé. Celui du Jordanien Acil Mansour est plus intimiste où le dialogue occupe une place primordiale. Le film traite des relations humaines, de la sincérité et de l'honnêteté des humains. Une femme à qui on a volé sa voiture, qui finira par pardonner à un des voleurs son forfait et ira jusqu'à lui proposer une aide financière finira par découvrir qu'elle a été roulée par lui. Cette découverte, au fait ce mensonge, sera suivi par un autre, concernant son propre mari. Et elle aussi, elle réalise ce qu'elle cache à celui, censé partager sa vie. En fait, il s'agit d'une réflexion sur la vie en couple et en société.

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