Pas moins de 246 projets de création d'activités diverses ont été en partie financés par la Caisse nationale du chômage (CNAC), qui ont généré 763 postes d'emploi au titre de l'année 2013, a-t-on indiqué. Notre source ajoute que sur 490 projets cumulés depuis le début de l'année en cours, 340 ont été validés, soit 70%. Un ratio qui démontre que les nouvelles dispositions prises par le gouvernement tendant à faciliter et alléger l'accès au dispositif CNAC ont incité les jeunes promoteurs à y recourir. Ainsi, l'année 2013 a vu un véritable rush dans le dépôt des dossiers (490). Ce qui démontre que le dispositif a été bien vulgarisé et que les conditions d'accueil ont été améliorées, notamment par le recrutement de personnel d'accueil ainsi que par l'acquisition de matériel informatique et de matériel de bureau. La création de guichets uniques au niveau des daïras et des communes peut également permettre le rapprochement des caisses CNAC auprès des populations. Concernant le type de projets financés par la CNAC d'Aïn Témouchent, il y a en premier lieu celui des services (restauration, agence de voyages, etc.) avec 202 projets, l'agriculture suit avec 59 créations d'activités, ensuite le bâtiment (18), l'industrie de transformation (12), l'industrie traditionnelle (11), enfin la pêche (3). Par ailleurs, notre source souligne que l'année 2013 a vu l'application effective de l'article 55 bis du nouveau code des marchés publics. Un article qui stipule l'octroi de 20% des marchés publics, dont l'investissement est inférieur à 12 millions DA, aux micro-entreprises créées par le biais des dispositifs de l'emploi mis en place par l'Etat, la Caisse nationale d'assurance chômage (CNAC) et bien sûr l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (ANSEJ) et l'Agence nationale de gestion du micro-crédit (ANGEM). A cet effet, des protocoles d'accord ont été signés avec les entreprises en vue d'insérer ces jeunes promoteurs dans leurs plans de charge. Les communes seront également appelées à exprimer leurs besoins en termes d'activités au niveau de leurs localités respectives et ce, afin de permettre aux promoteurs concernés de participer aux éventuelles consultations.