Le bureau de la caisse nationale d'assurance chômage (CNAC) est devenu une aubaine pour les jeunes porteurs de projets. Cette dernière est submergée par le nombre important de personnes âgés de 30 à 50 ans désirant créer leur propre entreprise. Intéressés par les mesures encourageantes concernant les privilèges accordés aux jeunes investisseurs pour les différents dispositifs (ANSEJ, ANGEM et CNAC), ces demandeurs ont généralement opté pour les créneaux auparavant interdits au financement comme le transport. «Depuis le dernier conseil des ministres, les agences de la caisse ont été instruites pour accepter tous les dossiers de création d'activité quel que soit le créneau. En d'autres termes, tous les projets sont recevables sans référence à leur profit futur», apprend-on d'une source de la caisse en question. En ajoutant : «la question n'étant plus de voir s'ils sont rentables à l'avenir, mais plutôt de satisfaire toutes les demandes et aider le promoteur à travailler à son propre compte». D'autre part, la réduction du montant de l'apport personnel à 1% a été très appréciée par les promoteurs, puisque le taux de 10% du montant du projet exigé auparavant comme contribution du chômeur à la création de sa micro-entreprise était l'obstacle majeur pour beaucoup de jeunes. «Le dossier, lui-même, a connu un allègement. D'ailleurs, certains documents comme le casier judiciaire ne sont plus exigés, ce qui a levé un autre verrou à la démarche créatrice des activités par les postulants au dispositif de la CNAC», dira notre source.