1 447 projets de création d'activités diverses ont été en partie financés par la Caisse nationale du chômage (CNAC) qui ont généré 4 331 postes d'emploi au titre de l'année 2012, a indiqué M. Guermoudi Mohammed, directeur régional de la CNAC. Ce dernier poursuit que «sur 3 197 projets cumulés depuis 2005, année de création de ce dispositif, l'année qui vient de s'achever a vu la concrétisation de 50% de l'ensemble des projets validés et financés». Un chiffre qui démontre que les nouvelles dispositions prises par le ministère au cours de l'année 2011/ 2012, tendant à faciliter et alléger l'accès au dispositif CNAC, ont incité les jeunes promoteurs à y recourir. En effet, l'année 2011- 2012 a vu un véritable rush dans le dépôt des dossiers, soit 7 636 dossiers déposés sur les 12 662 cumulés depuis 2005. Ce qui démontre que le dispositif a été bien vulgarisé et que les conditions d'accueil ont été améliorées, notamment par le recrutement de personnel d'accueil ainsi que par l'acquisition de matériel informatique et de matériel de bureau. «La création de guichets uniques au niveau des daïras et des communes a également permis le rapprochement de nos caisses auprès des populations». Concernant le type de projets financés par la CNAC d'Oran, M. Guermoudi citera en premier lieu celui des services (restauration, agence de voyage, etc.) avec 229 projets, le transport en second lieu avec 229 créations d'activités, l'industrie avec 115 et enfin l'artisanat et l'agriculture, 60 projets. Par ailleurs notre interlocuteur a souligné que l'année 2013 verra l'application effective de l'article 55 du nouveau code des marchés publics. Un article qui fait obligation aux opérateurs économiques de réserver 20% du montant des projets à réaliser au profit des jeunes chômeurs promoteurs CNAC et ANSEJ. A cet effet, poursuit-il, «des protocoles d'accord seront signés avec les entreprises en vue d'insérer ces jeunes promoteurs dans leurs plans de charge. Les communes seront également appelées à exprimer leurs besoins en termes d'activités au niveau de leurs localités respectives et ce, afin de permettre aux promoteurs concernés de participer aux éventuelles consultations».