Nous l'avions affirmé en début de saison que la JS Saoura n'allait pas bénéficier de l'effet surprise lors de cet exercice 2013/2014 comme ce fut le cas la saison écoulée. La preuve, les Sudistes n'arrivent plus à gagner à domicile ou à grignoter des points à l'extérieur, ce qui suscite l'inquiétude de ses milliers de supporters. Après treize journées, la JS Saoura comptabilise quinze points, soit à deux longueurs seulement du premier relégable, le CABBA avec l'une des plus mauvaises défenses de la Ligue 1. C'est dire que l'équipe phare du Sud est entrée dans une véritable crise jamais connue par le club. Encore plus, les Sudistes viennent d'être corrigés par le MCA. Les raisons de ce parcours jugé catastrophique sont nombreuses. D'abord, le départ de l'entraîneur Amrani après seulement une journée suite à une belle victoire sur l'USMH qui n'est autre le vice-champion d'Algérie sortant. Ensuite, il y a le niveau des recrues qui ne répondent pas aux critères requis. Aussi, la situation de Beldjillali, convoité par plusieurs clubs, a influé négativement sur son rendement. Le capitaine de la JSS est, d'après un responsable du club, influencé par un ancien dirigeant. En tous cas, la lourde défaite concédée face au MCA a débouché sur de nombreux changements. Moussouni, l'un des deux adjoints de Mechiche, et Tifour, l'entraîneur des gardiens de but, viennent d'être limogés par la direction. En revanche, un responsable du club nous a confirmé que c'est Mechiche qui est derrière cette décision. Pour le public, le premier responsable de l'échec de l'équipe reste Mechiche en sa qualité d'entraîneur en chef. Selon notre source, la direction songe d'ores et déjà à trouver un remplaçant à Mechiche qui ne fait plus l'unanimité ni chez les dirigeants, ni chez le public. A Bechar, c'est la démobilisation totale au sein du groupe qui commence à être envahi par le doute et cela risque même d'hypothéquer l'avenir de l'équipe. Est-ce la conséquence d'une politique et de certaines décisions hâtives ? C'est la question que l'on se pose. Une prise de conscience est à souhaiter pour permettre à la JSS, qui a défrayé la chronique ces dernières années, à retrouver ses marques. Les dirigeants doivent faire preuve de sagesse et tracer des objectifs sans brûler les étapes en tenant compte de la réalité du terrain. La direction du club doit revoir sa copie en s'appuyant en premier lieu sur la stabilité à tous les niveaux.