« Les manuscrits dans l'ouest de l'Afrique» est le thème générique de la Conférence internationale dont les travaux ont été ouverts ce mardi en présence de sept pays : Tunisie, Maroc, Mali, Niger, Mauritanie, Nigeria et Tchad. La rencontre a également regroupé un chercheur français ainsi que 10 universités nationales parmi lesquelles l'on cite Oran, Tlemcen, Alger, Tébessa, Laghouat, Ghardaïa et Bechar. La conférence est organisée par le Laboratoire des manuscrits dans l'ouest de l'Afrique de l'université d'Adrar en collaboration avec la direction de la Culture. 35 chercheurs et experts ont examiné durant deux jours la situation des manuscrits dans l'Afrique subsaharienne et la relation historique qui fait des liaisons de plusieurs siècles entre le Sahara et l'Afrique. Dans son allocution d'ouverture, le recteur de l'Université d'Adrar, le professeur Abbassi Ammar, a décortiqué les points forts du patrimoine culturel en manuscrits que l'Algérie partage avec ses voisins de l'Afrique en notant que seule la wilaya d'Adrar compte plus de 8.000 manuscrits dans différentes sciences, des mathématiques au soufisme. L'action de l'Université d'Adrar vient pour concrétiser d'avantage les liens historiques, culturels et même sociales de la région et des pays voisins. Le thème de cette conférence s'est articulé le premier jour sur l'importance du traitement scientifique des manuscrits et le rôle de la numérisation pour les sauvegarder, le patrimoine manuscrit de l'Algérie dans l'ouest de l'Afrique, les manuscrits algériens dans la Bibliothèque nationale tunisienne (cas de Med Benabdelkader El-Touati, Ezzaouia Elbekria) et les manuscrits du centre Sid El-Mokhtar Elkounti de la recherche et documentation dans le nord du Mali. Dans la deuxième journée les participants ont eu à discuter à travers des communications-débats de la situation analytique de plusieurs bibliothèques des manuscrits dans la région du Touat et en Afrique, la bibliothèque du sidi Abderhamane Alanzejemeri, Cheikh El-Maghili et ces traces scientifiques au Nigeria. II est à noter la forte participation des propriétaires de bibliothèques de la région d'Adrar dans les travaux de la conférence.