La Sûreté de la wilaya de Ghardaïa a annoncé que deux auteurs présumés de coups et blessures ayant entraîné la mort, lors des récentes échauffourées entre jeunes à Ghardaïa, ont été arrêtés. «L'enquête diligenté par la Police judiciaire, suite à des coups assénés, à l'aide d'un objet, sur la tête d'un jeune de 35 ans qui a succombé à ses blessures, à l'hôpital de Ghardaïa, a permis l'arrestation des deux co-auteurs qui ont utilisé «une manivelle», a précisé la même source. Les deux mis en cause qui ont reconnu, lors de l'enquête, les faits qui leur sont reprochés, ont été présentés devant le procureur de la République, près le tribunal de Ghardaïa qui les a écroués pour coups et blessures ayant entraîné la mort. C'est jeudi dernier que Hadj Said Khaled Ben Aissa a été tué, la version initiale, indiquant qu'il a été atteint à la tête par un projectile, lors d'affrontements dans la ville de Ghardaia, avec des membres de la communauté chaambie. Le décès de Hadj Said est le second enregistré par la communauté ibadite, après la mort d'un autre jeune homme, de 39 ans, enterré, mercredi dernier, au cimetière de Baba Essaad, et tué à coups de couteau, dans les mêmes événements qui ensanglantent la ville de Ghardaïa, depuis plusieurs semaines. Pour rappel, la DGNS a indiqué, dimanche, dans un communiqué que la commission d'enquête, dépêchée par le directeur général, le général-major Abdelghani Hamel, a décidé «la suspension de trois fonctionnaires de police et leur présentation devant les juridictions compétentes, suite à la diffusion d'une vidéo qui montre le manquement de certains agents de la sûreté de la wilaya de Ghardaïa, à leurs missions». Le communiqué de la cellule d'information de la DGSN, ajoute que la commission «a achevé son enquête qui a abouti à la décision de suspendre trois fonctionnaires de police et leur présentation devant les juridictions compétentes». Mais, 'c'est un acte isolé», ajoute la DGSN, qui précise que «certaines séquences montrent un acte isolé ne reflétant, nullement, la vision, encore moins la réalité du corps de la police et son respect de la loi et des droits de l'Homme, ce qui est constamment affirmé par la direction générale de la Sûreté nationale».