L'actualité nationale est malheureusement marquée par le conflit qui ne cesse d'alimenter la wilaya de Ghardaïa et cela à deux mois et demi d'une nouvelle élection présidentielle incertaine et confuse. L'actualité nationale est malheureusement marquée par le conflit qui ne cesse d'alimenter la wilaya de Ghardaïa et cela à deux mois et demi d'une nouvelle élection présidentielle incertaine et confuse. Un conflit profond qui semble devenir une tradition puisqu'on notera que plusieurs affrontements ont opposé par le passé et depuis déjà quelques années les membres de la communauté malékite à ceux de la communauté ibadite. Une énième fois durant ce mois cette ville réputée pour être un havre de paix et de sagesse a connu des jours effroyables de terreur et de violences. Une situation qui ne peut plus durer, s'associent à dire plusieurs hommes et femmes politiques. Pourtant, malgré le bon vouloir des uns et des autres, cette braise d'incompréhension entre les deux communautés ne cesse de s'enflammer faisant à chaque fois plusieurs victimes. Ainsi, le feuilleton dramatique de Ghardaïa n'a pas encore donné son dernier épisode puisque la ville de Berriane a encore été bercée sous les feux des cocktails Molotov et de violences meurtrières. Ces évènements douloureux surviennent après ceux ayant enflammé la vallée du M'Zab. La ville de Ghardaïa a connu une période, le week-end dernier, fort agitée et marquée par des heurts entre jeunes des quartiers de Sidi-Abbaz et du ksar de Melika, qui se sont étendus ensuite aux quartiers de Hadj-Messaoud, Bouhraoua et Theniet el-Makhzen, avant que les forces de l'ordre, déployées pour faire cesser les affrontements, ne soient prises pour cible par les jeunes. Il y a eu, début janvier 2013, des habitations appartenant à des Mozabites incendiées et des échauffourées ont opposé des jeunes des deux communautés dans le quartier Mlika. Les troubles ont commencé durant l'année 2013 dans la commune de Bourouna, à Ghardaïa, avant qu'ils ne s'étendent à d'autres localités. Les relations conflictuelles entre les deux communautés ont souvent donné lieu à de violentes bagarres par le passé. En février 2009, des heurts, survenus dans la commune de Berriane, se sont soldés par la mort de deux personnes. Depuis le début du conflit, les gouvernements qui se sont succédé n'ont pas pu arriver à éradiquer cette tension. D'ailleurs les affrontements entre les deux communautés ne semblent, à leurs yeux, n'être seulement qu'un petit conflit puisque l'on s'est contenté d'une gestion sécuritaire du dossier. Ce qui n'a pas changé pour ce énième conflit et pour répondre aux citoyens de Ghardaïa, le gouvernement a par le biais de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) qui a mis en place une commission d'enquête a décidé la suspension de trois fonctionnaires de police et leur présentation devant les juridictions compétentes, suite à la diffusion d'une vidéo qui montre le manquement de certains agents de la sûreté de la wilaya de Ghardaïa à leurs missions. Selon un communiqué de la cellule d'information de la DGSN, la commission « a achevé son enquête qui a abouti à la décision de suspendre trois fonctionnaires de police et leur présentation devant les juridictions compétentes ». Il s'agit, a affirmé la même source, « d'un acte isolé ». « Certaines séquences montrent un acte isolé ne reflétant nullement la vision, encore moins la réalité du corps de la police et son respect de la loi et des droits de l'Homme, ce qui est constamment affirmé par la Direction générale de la Sûreté nationale », a-t-elle souligné. Dans le même sillage, en marge d'une séance plénière de l'APN le ministre de l'Intérieur, Tayeb Belaïz, a affirmé, également que « des sanctions administratives seront prises à l'encontre des policiers coupables de dépassements à Ghardaïa », ajoutant qu'il n'est pas exclu de voir « des poursuites judiciaires contre des policiers en cas de crime ». Reste que depuis le début du conflit dans la ville de Ghardaïa, plusieurs associations et partis politiques ont haussé le ton à travers des déclarations pour exiger des autorités concernées de régler le conflit d'autant plus que cela « affecte le tissu social et compromet la stabilité du pays » affirme le « groupe des vingt » qui représente le front d'opposition. Ce groupe dénonce par la même occasion le « mépris du pouvoir vis-à-vis de ses propositions avancées pour réunir les conditions d'un scrutin libre, transparent et crédible devant donner lieu à l'élection d'un Président légitime ». Dans un communiqué rendu public le Comité d'initiatives et de vigilance citoyenne de la ville d'Oran (CIVIC d'Oran), appelle tous les citoyens à demander l'arrêt de l'effusion du sang, préserver les vies humaines et sauvegarder les biens publics et privés afin d'assurer un lien réciproque entre ceux à qui incombe la responsabilité des affaires publiques et les citoyens pour décider aussi intelligemment que possible sur la meilleure politique à suivre dans une telle situation. Le CVIC d'Oran déclare également que « ce qui se passe à Ghardaïa depuis quelques jours ne peut que nous attrister et nous écœurer devant le silence des autorités et la banalisation de la mort de jeunes Algériens qui ne demandaient qu'à vivre décemment et être écoutés», ajoutant que « les jeunes de la vallée oubliée du M'zab revendiquent à travers la question identitaire, leurs besoins de liberté, de justice sociale, de démocratie et leur refus de la hogra et d'être des laissés-pour- compte ». Un conflit profond qui semble devenir une tradition puisqu'on notera que plusieurs affrontements ont opposé par le passé et depuis déjà quelques années les membres de la communauté malékite à ceux de la communauté ibadite. Une énième fois durant ce mois cette ville réputée pour être un havre de paix et de sagesse a connu des jours effroyables de terreur et de violences. Une situation qui ne peut plus durer, s'associent à dire plusieurs hommes et femmes politiques. Pourtant, malgré le bon vouloir des uns et des autres, cette braise d'incompréhension entre les deux communautés ne cesse de s'enflammer faisant à chaque fois plusieurs victimes. Ainsi, le feuilleton dramatique de Ghardaïa n'a pas encore donné son dernier épisode puisque la ville de Berriane a encore été bercée sous les feux des cocktails Molotov et de violences meurtrières. Ces évènements douloureux surviennent après ceux ayant enflammé la vallée du M'Zab. La ville de Ghardaïa a connu une période, le week-end dernier, fort agitée et marquée par des heurts entre jeunes des quartiers de Sidi-Abbaz et du ksar de Melika, qui se sont étendus ensuite aux quartiers de Hadj-Messaoud, Bouhraoua et Theniet el-Makhzen, avant que les forces de l'ordre, déployées pour faire cesser les affrontements, ne soient prises pour cible par les jeunes. Il y a eu, début janvier 2013, des habitations appartenant à des Mozabites incendiées et des échauffourées ont opposé des jeunes des deux communautés dans le quartier Mlika. Les troubles ont commencé durant l'année 2013 dans la commune de Bourouna, à Ghardaïa, avant qu'ils ne s'étendent à d'autres localités. Les relations conflictuelles entre les deux communautés ont souvent donné lieu à de violentes bagarres par le passé. En février 2009, des heurts, survenus dans la commune de Berriane, se sont soldés par la mort de deux personnes. Depuis le début du conflit, les gouvernements qui se sont succédé n'ont pas pu arriver à éradiquer cette tension. D'ailleurs les affrontements entre les deux communautés ne semblent, à leurs yeux, n'être seulement qu'un petit conflit puisque l'on s'est contenté d'une gestion sécuritaire du dossier. Ce qui n'a pas changé pour ce énième conflit et pour répondre aux citoyens de Ghardaïa, le gouvernement a par le biais de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) qui a mis en place une commission d'enquête a décidé la suspension de trois fonctionnaires de police et leur présentation devant les juridictions compétentes, suite à la diffusion d'une vidéo qui montre le manquement de certains agents de la sûreté de la wilaya de Ghardaïa à leurs missions. Selon un communiqué de la cellule d'information de la DGSN, la commission « a achevé son enquête qui a abouti à la décision de suspendre trois fonctionnaires de police et leur présentation devant les juridictions compétentes ». Il s'agit, a affirmé la même source, « d'un acte isolé ». « Certaines séquences montrent un acte isolé ne reflétant nullement la vision, encore moins la réalité du corps de la police et son respect de la loi et des droits de l'Homme, ce qui est constamment affirmé par la Direction générale de la Sûreté nationale », a-t-elle souligné. Dans le même sillage, en marge d'une séance plénière de l'APN le ministre de l'Intérieur, Tayeb Belaïz, a affirmé, également que « des sanctions administratives seront prises à l'encontre des policiers coupables de dépassements à Ghardaïa », ajoutant qu'il n'est pas exclu de voir « des poursuites judiciaires contre des policiers en cas de crime ». Reste que depuis le début du conflit dans la ville de Ghardaïa, plusieurs associations et partis politiques ont haussé le ton à travers des déclarations pour exiger des autorités concernées de régler le conflit d'autant plus que cela « affecte le tissu social et compromet la stabilité du pays » affirme le « groupe des vingt » qui représente le front d'opposition. Ce groupe dénonce par la même occasion le « mépris du pouvoir vis-à-vis de ses propositions avancées pour réunir les conditions d'un scrutin libre, transparent et crédible devant donner lieu à l'élection d'un Président légitime ». Dans un communiqué rendu public le Comité d'initiatives et de vigilance citoyenne de la ville d'Oran (CIVIC d'Oran), appelle tous les citoyens à demander l'arrêt de l'effusion du sang, préserver les vies humaines et sauvegarder les biens publics et privés afin d'assurer un lien réciproque entre ceux à qui incombe la responsabilité des affaires publiques et les citoyens pour décider aussi intelligemment que possible sur la meilleure politique à suivre dans une telle situation. Le CVIC d'Oran déclare également que « ce qui se passe à Ghardaïa depuis quelques jours ne peut que nous attrister et nous écœurer devant le silence des autorités et la banalisation de la mort de jeunes Algériens qui ne demandaient qu'à vivre décemment et être écoutés», ajoutant que « les jeunes de la vallée oubliée du M'zab revendiquent à travers la question identitaire, leurs besoins de liberté, de justice sociale, de démocratie et leur refus de la hogra et d'être des laissés-pour- compte ».