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Quelle est la différence entre un émir et un émir ?
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 01 - 02 - 2014

Dans la cible, pas le métier. Quand un émir chasse les Suédois, les Blancs, les touristes, prend des otages, explose des puits de pétrole ou déclare des émirats en coupant des mains et en fouettant les femmes, c'est un émir d'El Qaïda. Mais quand un émir chasse l'outarde, la gazelle, les prostituées, les curieux et les citoyens du pays qu'il piétine, c'est un émir du Golfe. La tenue du premier est noire en gros, celle du second est blanche, en gros. Mais les deux sont tueurs, veulent l'argent, le sexe, le soleil et des vidéos. Les deux vivent dans des puits (de pétrole ou de casemates). Les deux naissent l'un de l'autre : l'émir d'Arabie est le Père financier et idéologique de l'émir du Sahel. Il le nourrit de livres, fatwas, satellites, chouyoukhs et best of du manuel du moyen-âge. Ensuite, il le lâche sur le monde avec l'idée d'étendre le désert partout, la sécheresse, la féodalité et la misère en 4x4. Al Saoud et Al Qaïda ont les mêmes initiales. Belmokhtar et « Bel Dollar » sont cousins par inceste. Plus le désert s'étend, par les émirs, plus l'Arabie s'étend et étend son pouvoir.
Quand ils viennent chez nous, dans notre Sahara, les émirs viennent pour se reproduire, s'étendre, chasser, manger, coucher, boire et jouir. Ils ne viennent pas pour nous, mais pour eux. Nous sommes leurs outardes dans les deux cas. Ils viennent saccager dans les deux cas et planter leurs tentes et leurs harems dans notre république. D'où viennent autant de puissance et de privilèges donnés aux deux ? L'émir d'El Qaïda dit tenir ses droits d'Allah et du Coran et de l'épopée de Mohammed. L'émir de l'Arabie lui, tient ses privilèges de la dette. Pour eux, un Président qui a passé 20 ans chez eux, avec leur carte de crédit dans sa poche, leur est redevable de vingt ans de chasse dans nos terres. Ce pays ayant été vendu par anticipation en somme.
Cela explique pourquoi on leur mobilise, tout autour, notre gendarmerie, nos services, nos guides, nos corps et qu'on chasse tout autour les curieux.
Le chroniquer a vu, de loin, ces camps blancs, près d'El Bayadh en novembre. De loin parce que c'est un morceau vendu du pays que l'Algérien ne peut pas approcher et regarder de près. Mais c'est au nord donc que l'on va vous jouer le violon du nationalisme, vous accuser d'avoir une résidence imaginaire en France (Oh El Bayadh de mes origines cachées), vous empoisonner l'âme sur la phrase de Camus « Entre la justice et ma mère… etc. » ou vous parler de complot et de main étrangère. Honteuse situation que la nôtre : l'émir d'El Qaïda terrorise les Algériens, et l'émir du Golfe terrorise les cadres dans les régions concernées car tous savent qu'il s'agit là d'un passe-droit signé au plus haut sommet de la pyramide et que la punition, pour le premier qui proteste, sera dure.
Rions donc de notre sort. Un émir et un émir. Blanc ou noir. Du Golfe ou du Sahel. C'est la même racaille. Et elle nous humilie sur nos terres, couverte par notre régime. Sur ce même désert que nous aïnés ont défendu contre la France et ses accords pour qu'à la fin, certains d'entre nous, l'offrent à des bédouins enrichis par la géologie. La main étrangère est visible, de loin, à El Bayadh, les émirats aussi, le complot et les trous dans le drapeau de notre indépendance. « Entre la justice et mon émir, je choisis mon émir ». Qui a dit cette phrase ?
Pourquoi en parler maintenant ? Car des Algériens s'organisent : ils vont descendre, dans quelques jours, au sud, chasser l'émir et soutenir les patriotes. C'est aussi de la lutte antiterroriste et le régime ne devra pas y trouver à redire. Sauf si.


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