Le succès réalisé ce samedi à domicile par le CSC face au MCO s'est avéré salutaire. Et sur ce point, aucun senfour digne de ce nom ne nous contredira. Cette victoire tant espérée par les nouveaux dirigeants et par le staff technique est tombée à point pour calmer le véritable ouragan né de l'élimination mardi dernier par la JSM Chéraga en coupe d'Algérie, ce qui a d'ailleurs débouché sur des changements dans le staff dirigeant où la paire Boulahbib-Fersadou s'est effacée au profit du duo Haddad-Bentobal. Ces derniers appréhendaient cette sortie de l'équipe après le traumatisme causé aux joueurs et le véritable cauchemar qu'ils ont vécu quatre jours durant. Aussi, jeudi dernier, dirigeants et joueurs ont dû faire face à la furie des supporters, ce qui a contraint l'actionnaire majoriaire à tenir en urgence une réunion au terme de laquelle les démissions de l'ex-DG Boulahbib et du président du conseil d'administration Fersadou ont été avalisées. Ces deux derniers ont été remplacés par Mohamed Haddad au poste de DG et Omar Bentobal en tant que directeur de la SSPA. Aussitôt installé, Omar Bentobal a déclaré que « le passé négatif du CSC va être enterré et tel le phénix il renaîtra de ses cendres. Et nous allons faire du CSC une machine à gagner des titres ». Et de donner rendez-vous aux sanafirs la saison prochaine pour découvrir le nouveau visage de leur club. Mais ce samedi les travées du stade Hamlaoui étaient presque vides où on dénombrait une centaine d'inconditionnels car la grande masse des sanafirs, écœurés de voir leur équipe se faire sortir sans gloire par le cendrillon de la coupe, ont boycotté cette rencontre. Contraints de prendre en considération le calendrier chargé de l'équipe, dirigeants et staff technique ont commencé à préparer les échéances futures. Dans ce contexte, la nouvelle administration vient de solliciter la LFP et le MCEE d'avancer le match face aux Elmis à cet après-midi, et ce afin de permettre à l'équipe de Simondi de se déplacer au Libéria pour affronter les «Red Lions», leur prochain adversaire en Coupe d'Afrique. Car, les responsables du CSC ne veulent plus «couper» l'équipe en deux pour jouer sur les deux fronts comme ils l'ont fait au tour précédent, avec les conséquences que l'on sait.