C'est ce mardi qu'a été donné officiellement à Béni-Saf le coup d'envoi de la formation des «classes spéciales». Rouvertes depuis janvier dernier jusqu'à la fin de 2014 et appuyées par une décision ministérielle, les «classes spéciales 2014» ont débuté cette semaine à l'école de formation des techniques de la pêche et d'aquaculture (EFTPA) de Béni-Saf. Ils étaient, en effet, 19 candidats à la formation d'«électromotoriste» à rejoindre cette école après que 30 autres, ayant choisi de devenir «patron côtier» et 55 futurs marins qualifiés, l'ont fait respectivement lundi et dimanche d'avant. Soit au total, 104 stagiaires sur 114 inscrits à cette 1ère session qui débute à l'EFTPA de Béni-Saf. L'occasion pour la direction de l'école d'organiser à l'amphithéâtre un briefing à l'adresse des nouveaux stagiaires. Cette cérémonie d'ouverture a vu la présence de partenaires sociaux (DPRH, chambre de la pêche, associations et EFTPA). Les «classes spéciales 2014» -ces cycles de formation qui permettront aux professionnels de régulariser leur situation administrative- proposent des conditions d'accès plus souples. A titre d'exemple, l'âge requis pour la formation de matelot qualifié est repoussé à 38 ans au lieu de 35 ans (avec l'âge minimum de 18 ans). La durée ou plutôt le volume horaire de la formation « matelot qualifié » sera de 200 heures. Quant aux spécialités «Electromotoriste» et «Patron côtier», elles sont programmées respectivement sur 465 et 246 heures, a commenté la directrice de l'EFTPA, Mme Meniri Souad. En parallèle, des formations similaires vont se dérouler à El-Amria, et assurées par l'EFTPA, à l'adresse des marins pêcheurs et/ou professionnels activant au port de Bouzedjar. Les premières listes sont déjà confectionnées, a expliqué le vice-président de la chambre de la pêche, Djillali-Khenfoussia Abdelkader. Les sessions de formation « classes spéciales » sont « de retour » en 2014 à la faveur de la décision ministérielle n°01 du 02 janvier 2014, pour une durée de 12 mois. Cette mesure s'aligne fort logiquement à la convention STCW-F- signée par l'Algérie lors de son adhésion à l'OMI (Organisation maritime internationale), et qui passe d'abord par la mise à niveau de tous les marins incités à apprendre et à connaître toutes les techniques nouvelles et lois de navigation. L'aubaine est, ainsi, de taille pour tous les gens de la mer qui veulent décrocher un diplôme et s'ouvrir une carrière professionnelle. Car il sera pratiquement interdit à un marin sans un titre de qualification de prendre la mer.