Le lait en sachet continue de faire jaser, depuis le manque flagrant, constaté il y a presque 2 mois, auprès des commerçants habilités à le vendre, comme les crèmeries, les supérettes et les épiceries. En effet, servi avec irrégularité, durant les jours de la semaine avec des quantités variables et insuffisantes, bon nombre de vendeurs de lait éprouvent des difficultés à satisfaire leur clientèle. A titre d'exemple dira un épicier, de 20 à 30 bacs de 10 sachets de 1 litre, livrés par le passé, seulement 10 à 15 bacs sont déchargés par le distributeur de lait, d'où une offre insuffisante et vite épuisée. Selon un distributeur de lait, les quantités livrées par les laiteries varient, chaque jour, mais certains, pour augmenter leur marge de bénéfices, cèdent le gros de leur quota à celui qui paye le plus et ce vendeur de lait revend, après, le sachet de lait à 30 DA, au lieu de 25 et le lait de la vache est cédé à 40 ou 50 DA, au lieu de 35 DA. Etat de fait, facilement vérifiable dans de nombreuses localités comme à Ben Amar, dans la commune d'Echatt, Daghoussa dans celle de Besbes, et Ain Alem dans celle de Dréan ainsi qu'à Zorami, Chébaita Mokhtar et un peu partout, à travers le territoire de la wilaya, comme si aucune instance ou organe de contrôle ne daigne intervenir et sévir contre cette spéculation sur un produit stratégique et de surcroît subventionné par l'Etat. Ces pratiques se font, en général, tôt le matin ou en fin d'après-midi, c'est-à-dire et vous l'aurez deviné, lorsque tous ceux censés intervenir et contrôler, rentrent chez eux, après le travail.