Pourquoi on ne prévoit pas de groupes électrogènes dans les établissements scolaires à l'instar des bâches à eau, du réseau anti-incendie ? Que fera-t-on en cas de panne d'électricité (?), a demandé hier le wali de Constantine, M. Hocine Ouadah, au cours de la réunion du conseil de wilaya tenu en son cabinet. Il donna aussitôt des instructions fermes au directeur du logement et des équipements publics (DLEP) pour que cette lacune soit comblée dès la prochaine rentrée scolaire. «Il faut intégrer le groupe électrogène dans les prévisions et dans le plan de charge», a-t-il recommandé en ajoutant qu'il effectuera désormais, chaque quinze jours, des inspections dans les établissements scolaires qui ont été ouverts et qui enregistrent encore des insuffisances pour s'assurer que tous les travaux sont terminés. Ces observations avaient été faites par le wali après avoir entendu les comptes rendus présentés par le DLEP et le directeur de l'Education sur l'état des projets programmés dans l'enseignement supérieur, comme par exemple l'approvisionnement de la nouvelle cité universitaire d'Ali-Mendjeli en électricité et en gaz naturel, et ceux inscrits dans le secteur de l'Education nationale, notamment le nombre de nouvelles infrastructures scolaires qui vont être livrés à la rentrée de septembre prochain. Aussi, à propos de la réalisation des groupes scolaires, le wali a déclaré que la wilaya de Constantine a un retard énorme à rattraper dans ce domaine. «Il faut que les communes prennent désormais en charge la réalisation des groupes scolaires», a estimé le wali en considérant que la DLEP ne peut pas être au four et au moulin. Il décida que dorénavant le programme de réalisation des groupes scolaires doit être pris en charge par les APC. Dans le même cadre, ces responsables ont été invités à indiquer les insuffisances et les «zones de tension» pouvant freiner les projets. Par exemple au niveau du CEM Ali-Mendjeli situé à l'unité de voisinage (UV) n°6, le directeur de l'éducation a signalé un déficit de 14 classes, de 13 classes à l'UV 3, 8 autres à la cité Sissaoui et le même nombre à la cité Erriadh, etc. Et le DLEP reviendra pour annoncer que 7 lycées sont en cours de réalisation et leur livraison cette année va permettre à la wilaya d'être à l'aise dans ce domaine. «Et à partir de cette année aussi, a-t-il ajouté, la wilaya de Constantine se rapprochera de la moyenne nationale». D'autre part, constatant encore que le problème de la coordination entre les responsables des secteurs lesquels le sollicitent pour la levée des obstacles rencontrés par l'un ou l'autre, le wali affirmera : «Je ne veux plus entendre un responsable me demander d'intervenir auprès de son collègue pour lever tel ou tel obstacle qui freine la réalisation des projets. On est entre responsables d'un même Etat et non entre Etats étrangers qui doivent négocier pour arriver à un accord». Le branchement de la nouvelle ville universitaire aux réseaux de gaz naturel et d'électricité a été fixé pour la fin du mois d'août prochain. Encore une fois, le DLEP reviendra pour annoncer qu'une partie considérable de la nouvelle ville universitaire sera livrée dès la rentrée universitaire 2014/2015, au cours de laquelle 8 instituts seront également réceptionnés. «Nous avons programmé aussi pour la même rentrée les deux écoles restantes, a affirmé M. Bettayeb Leulmi. Il reste seulement à régler un problème représenté par les deux lignes de moyenne tension qui traversent la cité et le branchement en gaz». A propos des résidences universitaires, le DLEP a assuré qu'à partir de cette année, «Constantine sera à l'aise en matière de résidences universitaires grâce à la livraison de 19 résidences à Ali-Mendjeli».