Des résultats encourageants ont été acquis en matière d'éclairage public, ceci grâce à une nouvelle organisation mise sur pied, il y a peu de temps, dont la finalité demeure l'efficacité dans les interventions. Cette nouvelle organisation s'articule autour d'une présence continue sur le réseau à travers la mobilisation de 12 camions équipés et un personnel scindé en deux équipes intervenant jour et nuit au niveau des 12 secteurs urbains de la ville d'Oran, qui compte quelque 30.000 points lumineux. En 2013, 10.000 points lumineux étaient défectueux. Pour les quartiers à dense circulation automobile, les équipes interviennent en nocturne alors que d'autres interviennent en diurne. Cependant, la tâche n'est pas aisée du fait que les interventions se font à tâtonnements en raison de l'absence d'une cartographie. Il faut dire que l'état de dégradation du réseau et les malfaçons enregistrées sur le plan technique même au niveau des nouveaux ensembles immobiliers impose aux promoteurs et aux entreprises de réalisation de logements de prendre en considération de manière plus importante la question de l'éclairage public. Néanmoins, beaucoup d'efforts sont consentis, dans ce cadre, même s'il reste encore beaucoup à faire dans ce domaine. Ainsi, au niveau de la commune d'Oran, près de 1.900 points lumineux devront être installés, ce qui permettra de rattraper le retard dans ce domaine. Dans ce cadre, une enveloppe de 24 milliards de centimes avait été dégagée pour la réfection de l'éclairage public et des routes au niveau de la commune, ainsi que dans d'autres communes. Ainsi à El Ançor, un apport d'un montant de 20 millions de dinars vient d'être dégagé pour financer l'installation de candélabres sur le principal boulevard de la municipalité d'El Ançor, sur le territoire de la daïra d'Aïn El Turck. Ces candélabres devront contribuer à l'éclairage de cette artère qui a été ciblée, quelques mois auparavant, par une grande opération d'aménagement. Celle-ci a consisté essentiellement à la réhabilitation de la voirie qui était dans un état déplorable, indique la même source. Concernant la voirie, à Es-Senia une enveloppe de quelque 100 millions de dinars a été consacrée pour la réhabilitation de la voirie urbaine. Les travaux qui ont été lancés en 2013 ont touché plusieurs quartiers de la commune notamment au niveau de douar Kara, cité 200 logements et au niveau de plusieurs artères au centre de la commune. Nos interlocuteurs signalent, en outre, que cette opération, autofinancée par le budget supplémentaire de l'année 2013, a été précédée par d'autres opérations de revêtement dont certaines ont été achevées et d'autres sont en cours. D'autres opérations similaires sont en cours de réalisation, notamment à la cité Sidi El Khiar et à Aïn Beïda, où il est prévu la réfection de 2,7 kilomètres. Outre la commune d'Es-Senia, il y a lieu de signaler que d'importants travaux de réhabilitation des routes ont été lancés au niveau de la commune de Bir El Djir. L'opération s'inscrit dans le cadre du programme de wilaya visant la réhabilitation du réseau de voirie à travers les communes d'Oran, de Bir El Djir et dans la localité de Haï Nedjma (ex-Chteïbo). Cette opération concerne plus de 30 km du réseau dont 10 km à Oran, 10 autres à Bir El Djir et 10 km à Haï Nedjma. Outre le réseau routier, une enveloppe budgétaire de 111 milliards de centimes a été débloquée pour l'aménagement de 13 sites à Bir El Djir. A ce titre, plusieurs projets ont été inscrits. Les opérations toucheront la voirie, l'assainissement, l'éclairage public et les espaces verts. Parmi les cités bénéficiaires de ces opérations, il y a lieu de citer les localités de Sidi El Bachir, Haï Belgaïd et Haï Bendaoud.
