Le président du MC Alger, Boudjemaa Boumella, ainsi que le manager général du club, Kamel Kaci-Saïd, ont été relevés de leurs fonctions, a indiqué le directeur financier et exécutif du club, Omar Bedja, également membre du conseil d'administration. Il précise qu'il s'agit d'une décision «irrévocable et définitive». Boumella soutient par contre qu'il a démissionné. Les deux dirigeants ont été limogés «pour avoir donné une mauvaise image du Mouloudia», a déclaré Bedja. Boumella et Kaci-Saïd s'étaient donnés en spectacle après la finale de la Coupe d'Algérie remportée par le Mouloudia. Ils s'étaient insultés par presse interposée et en étaient arrivés aux mains, ce qui a amené les responsables de la Sonatrach qui parraine le MCA, à limoger les deux responsables. C'est Yaissi qui a été désigné pour occuper le poste de président à titre intérimaire. Il doit gérer les affaires courantes du club et surtout préparer la saison prochaine, a-t-on précisé. Au Mouloudia, on a fait savoir aussi que l'actuel entraineur, Fouad Bouali, ne devrait pas être reconduit à son poste. «Aucune décision n'a été prise concernant son éventuelle reconduction», a-t-on encore précisé. Des contacts seraient établis avec Boualem Charef et Meziane Ighil afin de prendre en main l'équipe, a-t-on révélé, faisant observer que rien d'officiel n'a été conclu. Côté effectif, le gardien de but Fawzi Chaouchi a signé pour deux années, alors que l'ancien capitaine d'équipe, Reda Babouche, devrait signer un contrat de trois années avec la perspective d'intégrer le staff technique. Pour l'actuelle équipe dirigeante du Mouloudia, «il faut préparer avec beaucoup de sérieux la nouvelle saison qui verra l'équipe participer à la Coupe de la CAF». L'autre souci du Mouloudia concerne la domiciliation dans la mesure où l'équipe n'a pas de stade où recevoir ses adversaires. L'instabilité que connait l'équipe, aussi bien au niveau de l'encadrement que dans l'effectif, risque de se répercuter davantage sur le club, en dépit de son parrainage par la première société nationale en Algérie. Le Mouloudia demeure ainsi malade de sa gestion, malgré les gros moyens dont il dispose.