Elu, dernièrement, vice-président du CSA, Mohamed Saâdoun, plus connu sous le pseudonyme de « Moumouh », est le principal bailleur de fonds en l'absence d'une SSPA défaillante, en assurant la gestion de l'équipe pro. Tous les joueurs et proches du club reconnaissent l'apport financier de Saâdoun qui a toujours répondu présent, dans les moments difficiles vécus par le club. Mohamed Saâdoun avoue qu'il est fier d'avoir contribué à l'accession et promet, également, une manne financière conséquente pour une meilleure représentativité de l'ASMO en Ligue 1. Q.O.: Que ressentez-vous après cette accession ? MS: Je suis très ému d'y avoir contribué. En football, ce n'est pas toujours évident de tenir ses promesses. Personnellement, j'ai tenu la mienne, envers le public asémiste et oranais en général. Participer à l'accession de l'ASMO, une école absente depuis sept saisons , avec en plus deux coupes d'Algérie en juniors, est un exploit. J'ai le sentiment du devoir accompli pour avoir réussi là où d'autres ont échoué. J'ai toujours privilégié l'intérêt du club. Dès mon arrivée, j'ai, bel et bien, affirmé que c'est fini le social, à l'ASMO. Sincèrement je ne m'attendais pas à une aussi vite métamorphose. Après le nul, face à l'USC, à Oum El Bouaghi, je me suis dis que le podium était jouable, en étant conscient que cela n'allait pas être facile, surtout avec la forte concurrence des clubs mieux nantis que nous. On a motivé les joueurs, fait confiance à Mouassa, outre a bonne entente entre les dirigeants. Q.O.: Ne pensez-vous pas que Mouassa a une grande part dans cette réussite ? M.S : Je suis fier d'avoir ramené à l'ASMO un entraîneur de la trempe de Kamel Mouassa, après l'avoir convaincu quant à notre projet sportif d'autant qu'il n'a pas cessé de mettre l'accent sur le fait de travailler avec des hommes à principe, je pense que cela veut tout dire. A mon avis , il a trouvé le cadre idéal pour travailler. Mouassa est le seul entraîneur que j'ai connu qui défend ses joueurs et il a été très exigeant avec moi, dans ce sens. Q.O.: Peut-on conaître votre contribution sur le plan financier ? M.S : Nous sommes à jour à propos des primes de matches avec les joueurs qui n'ont jamais touché une somme nférieure à cinq millions de centimes . Mes dépenses personnelles ? Je ne peux pas les évaluer tant qu'on n'a pas étabi les bilans. Mon argent sera transformé en actions. Et ce n'est pas le plus important. L'essentiel, c'est que l'ASMO ait accédé. Face à l'importance de l'enjeu et à la gloire avec un club comme l'ASMO, l'argent n'a aucune signification. J'ai réalisé ce que j'ai voulu, je suis rentré dans l'histoire du club et c'est une grande fierté pour moi et pour tous mes proches collaborateurs Dob, Baghor Merouane , Houari Benamar et Kouache. Je remercie le wali d'Oran et le DJS pour l'aide qu'ils nous ont apportée. Depuis que je suis à l'ASMO, c'est le seul wali qui a rendu visite à l'équipe à cinq reprises et dans une période très restreinte, sans, pour autant oublier le DJS, Gharbi Badr Eddine, qui nous a été d'un grand apport. Je remercie également nos supporters et ceux du MCO pour leur soutien. Q.O.: En se projetant sur la prochaine saison, peut-on connaître votre démarche ? M.S.: Je tiens à préciser que Mouassa restera en poste. Pour une meilleure stabilité de l'effectif, on essayera de garder l'ossature. C'est sûr, il y aura des renforts de qualité. Nous allons établir nos bilans et évaluer le travail effectué, jusque-là, avant de déterminer nos objectifs pour la saison prochaine. A propos de la SSPA, nous avons eu plusieurs contacts avec El Morro. Une séance de travail est prévue, prochainement, pour débattre de la situation de la société, lors d'une AG des actionnaires où celui qui apportera un plus au club sera le bienvenu.