Plusieurs dizaines de protestataires ont tenu un rassemblement jeudi dernier devant le cabinet du wali, gênant énormément la circulation automobile à cet endroit. Il s'agissait de deux sit-in au niveau du même lieu, celui des habitants de la rue des Maquisards et ceux exclus de relogement de 14 sites déménagés depuis plusieurs mois. Selon un représentant des habitants de la rue des Maquisards, qui formaient le plus gros des protestataires, leur problème se résume aux glissements de terrain qui menacent leurs maisons depuis 1975 et leur délocalisation était prévue depuis 2010, mais tarde à venir. Et de poursuivre, 900 des habitants sur un ensemble de 1.200 de la rue en question ont reçu des pré-affectations en 2012, mais sans suite depuis. «Bien sûr, déclare notre interlocuteur, les démarches à la daïra n'ont pas manqué, qui nous renvoie vers l'OPGI pour le payement des cautionnements, qui à son tour reporte le rendez-vous de semaine en semaine, dont le dernier date de ce mercredi 25 juin, mais sans résultat. N'en pouvant plus d'être ballottés ainsi, nous sommes venus voir le wali pour solliciter son intervention et ce, pour que cesse cette mascarade et qu'il nous trouve une solution. Toutefois celui-ci étant absent, nous avons été reçus par son chef de cabinet, qui nous a désignés dimanche prochain pour tout régler, à savoir le payement des cautionnements, la régularisation des cas de recours ainsi que le cas des célibataires mariés en 2013», dira encore notre interlocuteur. Le 2ème sit-in a concerné le cas de près de 150 non bénéficiaires de relogement de 14 sites, dont Fedj Errih, Boudraa Salah, Sotraco et Oued El Had, déménagés depuis quelques mois dans des logements neufs. Ces derniers qui affirment avoir fait des recours depuis près de 4 ans sans résultat, disent avoir porté leur dossier à l'APW et l'enquête effectuée par la commission des affaires sociales a confirmé, selon eux, leur droit au relogement à telle enseigne que le P/APW est intervenu auprès du chef de daïra, mais sans résultat pour l'instant. Déclarant ne plus pouvoir attendre davantage, les concernés menacent d'action plus musclée, si les choses continuent à faire du surplace, diront-ils.