Le Ghali de Mascara qui végète depuis des années dans les divisions inférieures parviendra-t-il un jour à sortir de l'ornière dans la mesure où on a l'impression qu'il est pris en otage depuis belle lurette ? A Mascara, tout le monde sait ce qui se trame autour du club mais personne ne veut réagir. Après le fiasco de la saison écoulée et la gestion catastrophique du directoire, le club a évité de justesse la relégation. Et l'éclaircie n'est pas pour demain. La guerre déclenchée ces derniers jours entre le comité des supporters et la direction du club en est la parfaite illustration. Ce bras de fer, qui a pris des proportions alarmantes entre deux structures censées travailler dans l'intérêt de l'équipe n'incite guère à l'optimisme et risque encore plus d'être préjudiciable au club. Le comité de supporters reproche aux dirigeants «la qualité du recrutement qui se fait dans la confusion». Ce qui a fait réagir le président de la section, Mohamed Benhemna en affirmant «que cette opération est du ressort du staff technique et personne n'a le droit de s'y immiscer». Dans ce contexte, les autorités locales sont interpellées pour mettre fin à ce conflit et également pour venir en aide financièrement au club dans une période aussi cruciale que l'intersaison. Aux dernières nouvelles, on nous a fait savoir que le président du club, Sobhane Bouchentouf, risque de mettre la clé sous le paillasson, car il ne peut pas à lui seul supporter les charges de l'équipe. A cet effet, les fans du Galia de Mascara comptent sur le soutien des autorités locales comme c'est le cas dans les autres clubs. Par ailleurs, à propos du recrutement, le manque de moyens financiers limite le champ de manœuvre des dirigeants. Jusqu'à l'heure actuelle, le club est parvenu à convaincre les Kebaili (ex-IST), Haddad (ex-RCR), Menni Youcef (ex-USR), Sahraoui (ex-OMA), Brakna (ex-CRBF), Taibi (ex-IST) ainsi que Daouadji (ex-RCR) en attendant que d'autres contacts aboutissent. Par ailleurs, les dirigeants comptent organiser l'AGO la fin de ce mois et ce sera peut-être l'occasion pour les représentants des autorités locales de sensibiliser les hommes d'affaires à investir au sein du club qui a enfanté de grands noms.