Dans une vidéo Benyamin Netanyahu fait croire grossièrement qu'il est filmé à son insu, jusqu'à frôler le ridicule, il dévoile cyniquement le plan génocidaire israélien contre le peuple palestinien. Plus que mettre la communauté internationale devant le fait accompli, il associe explicitement les Américains à son plan criminel et défi par l'occasion l'ONU. Voici en substance un résumé : «Aujourd'hui tout le monde comprend le slogan : «les colonies sont là». Ce slogan est partout. Quelle est la différence ? Avant tout, il faut les frapper, non pas une fois, mais plusieurs, et si violemment, que le prix à payer soit très élevé. Jusque-là ça a été supportable. Une attaque massive contre l'autorité palestinienne qui leur fasse croire que tout va s'écrouler. C'est la peur qui les fait Qu'ils disent que nous les agressons ou ce qu'ils veulent. Et même s'ils disent quelque chose Ils vont dire quelque chose, et alors 80% des Américains nous soutiennent. C'est idiot ! Nous avons un tel soutien là-bas et ici, on pense à ce qu'on devrait faire. Si Tu vois, je n'ai pas eu peur d'aller contre l'ONU J'ai mis un terme à la réalisation des accords d'Oslo pour éviter l'histoire des frontières de 1967 et empêcher le retrait des colonies.»Il s'agit en fait de la face cachée d'Israël, celle que recouvre une propagande mondialement partagée par des gros médias et qui consiste à mettre inconditionnellement Israël dans la posture de victime. Pourtant cette face cachée n'échappe pas à la communauté internationale, au regard du viol systématique par les Israéliens des conventions internationales, par l'assassinat en masse et périodique de civiles palestiniens, y compris femmes, enfants et personnes âgés, voir malades et handicapés qui sont lâchement assassinés dans leur convalescence dans des structures hospitalières, le non-respect des résolutions de l'ONU et du droit international généralement, ainsi qu'une colonisation de plus en plus accélérée des territoires palestiniens pourtant reconnus depuis 1967. Si la communauté internationale continue à refuser d'admettre le plan d'anéantissement de la Palestine et de sa population, et d'y remédier inéluctablement, elle se dirige tout droit vers une complicité dans l'exécution d'un véritable génocide. Que le régime sioniste ne s'en cache plus et le déclare froidement et publiquement. La question concernant ce niveau de complicité de la communauté internationale dans ce plan génocidaire n'est plus à considérer en termes du pourquoi elle n'arrête pas les criminels israéliens avérés ? Mais quels sont véritablement les enjeux géostratégiques qui l'empêchent d'appliquer le droit international dans cette affaire, alors que pour moins que ça, elle s'empresse à mobiliser magistrats, tribunaux, enquêteurs et opérations d'arrestations musclées ! Aujourd'hui, la propagande de victimisation d'Israël semble s'effondrer comme un château de cartes au regard de la mobilisation sans précédent de l'opinion mondiale en cours. Les Palestiniens de leur côté ont compris qu'ils n'ont plus le choix entre une mort lente et l'anéantissement au bout du fusil. Ni la barbarie génocidaire permanente de l'ennemi sioniste, ni l'abandon par lâcheté des pays frères, ni la méprise par le silence complice de la communauté internationale, ne semblent venir à bout d'un peuple debout, qui lutte depuis plus de 60 ans pour le recouvrement de ses droits inaliénables, source de toute rhétorique de résistance et du martyr de ses combattants. L'idéologie sioniste devra composer dorénavant avec un peuple Palestinien qui lui résistera tant que sa terre ne lui a pas été restituée intégralement, tel que le droit international l'a reconnu en 1967. Totalement. Sans céder une quelconque parcelle de son étendue, ni ses lieux saints et ni sa capitale El-Qods. A commencer par une redéfinition juste et équitable de la notion d'«installations militaires» qui a servi d'alibi à l'annulation des accords d'Oslo. Il lui faudra également composer avec le réveil de l'opinion mondiale qui manifeste de plus en plus massivement son rejet de la justice de deux poids, deux mesures, jusqu'à ce jour à l'avantage du régime sioniste.