Des habitations ont été inspectées hier dès la matinée par des équipes de techniciens du CTC, centre de la protection civile, ainsi que de représentants de wilaya d'Alger et de la commune de Bologhine (Ex Saint-Eugène) à Alger, où des dégâts importants ont été enregistrés à la suite de la secousse tellurique. Immédiatement après la constitution de la cellule de crise par le ministère de l'Intérieur, Tayeb Belaiz, et le wali d'Alger Abdelkader Zoukh ont effectué une sortie sur terrain, notamment, à Bab El Oued et à Bologhine. Les équipes du CTC ont établi des constats dans certaines habitations situées sur le côté donnant sur la mer en contrebas de la route menant à Aïn-Beniane. « Pas de dégâts importants », selon Mohamed Smail chargé de cette mission d'expertise par la wilaya qui a signalé qu'il n'y a aucune urgence. Néanmoins, selon un expert, il y a lieu d'entreprendre des confortements du terrain et rochers sur lesquels ont été édifiées ces vieilles bâtisses (villas et cabanons). Quoi qu'il en soit, les dégâts constatés seront évalués par la commission installée à la wilaya qui décidera de la nature de des travaux à entreprendre et, si besoin est, d'évacuer les occupants, a indiqué notre interlocuteur. Huit adresses ont été expertisées par les services du CTC à Bologhine et au quartier Notre Dame d'Afrique situé en hauteur à la suite de plaintes de leurs occupants. Si les dégâts causés par cette secousse sont minimes, des habitants de la Casbah d'Alger se sont regroupés devant le siège de leur commune pour interpeller les autorités sur les éventuels risques d'effondrement. Une occasion aussi pour ces habitants d'attirer l'attention sur leurs conditions de vie. La foule des protestataires n'a pas cessée de croître au fil de la journée.