Une lutte sans merci contre la délinquance et le crime sous toutes ses formes est livrée par les éléments de la police judiciaire de la sûreté de daïra d'Aïn El-Turck dans cette région côtière, qui se transforme en période estivale en un véritable point de chute pour des repris de justice en quête d'un coup fourré. Ils exploitent ainsi au maximum l'affluence considérable que connaît cette daïra côtière en cette saison, pour commettre leur délit. L'estivant constitue évidement la victime potentielle des ces délinquants, originaires pour la plupart des autres contrées du pays. Pour le besoin de la perpétration de leur forfait, ils sont assez souvent assistés par des malfrats locaux, indiquent des sources policières. Selon les statistiques établies par les services de police de ladite sûreté, dix dangereux malfaiteurs, des repris de justice âgés entre 21 et 30 ans, ont été épinglés par les éléments de la PJ, lors des interventions ayant ciblé différentes zones du chef-lieu de ladite daïra, qui ont été menées au cours de la semaine dernière. Trois d'entre eux, répondant aux initiales H. B., B. N. et L. F., âgés respectivement de 30, 25 et 22 ans, réputés pour leur violence, ont été alpagués pour des agressions sous la menace d'armes blanches et de coups et blessures volontaires à l'aide de coutelas. Ce trio de repris de justice opérait la nuit, après 21 heures, dans la zone englobant l'allée des Villas et la plage de Beau Séjour, sises dans la commune d'Aïn El-Turck. Leurs victimes figuraient parmi les estivants isolés, qui passent la nuit à la belle étoile sur les plages ou sur les places publiques. Sous la menace de leurs impressionnants couteaux de boucher, ils arrachent tous les biens personnels à leurs victimes, même leurs chaussures ou leurs effets vestimentaires, avant de fondre dans la foule de badauds nocturnes. Selon nos sources, ces malfrats ont à leur actif quatre vols avec violence. L'une de leur victime, qui a opposé une certaine opposition, a reçu un coup de couteau au visage. Ils ont été arrêtés au moment d'une violente altercation qui les opposait pour le partage d'un butin. Dans la foulée, agissant sur la base d'une information fournie par un estivant, les mêmes éléments ont réussi à mettre hors d'état de nuire un repris de justice, qui agissait en solitaire avec le même mode opératoire, notamment la nuit sur les plages et ce, en utilisant un chien de race rottweiler, plus connu sous le surnom de «chien de boucher», pour menacer ces victimes. Il a fallu beaucoup de prudence et autant de promptitude aux policiers pour neutraliser cette dangereuse bête, qui était dressée pour attaquer, précisent encore nos sources. Les six autres individus, reconnus être les auteurs également d'agression avec armes blanches, ont été appréhendés séparément dans différentes zones à forte affluence nocturne en cette période, essaimées à travers cette commune côtière. Selon nos sources, chacun de ces interpellés a été trouvé en possession d'une arme blanche. Les dix mis en cause ont été présentés, avant-hier lundi, devant le magistrat instructeur près le tribunal d'Aïn El-Turck. Au terme de leur audition, ces prévenus ont été placés en détention provisoire au grand soulagement de la population dudit chef-lieu en général et des estivants victimes en particulier. Entre-temps, la lutte contre la délinquance dans cette partie de la wilaya d'Oran se poursuivait à la même cadence pour les éléments de la PJ de ladite sûreté.