A l'image des autres régions du pays, pour la wilaya d'Aïn- Temouchent, l'obligation de développer le secteur des ressources en eau passe pour un objectif majeur. La réutilisation des eaux épurées à des fins agricoles et industrielles en est une raison, la protection de l'environnement, en est une autre. Pour y parvenir, les responsables du secteur veulent cuber toutes les eaux usées déversées au niveau de l'ensemble des 28 communes et villes côtières, via des stations d'épuration (STEP). Aujourd'hui, l'ONA (Office national de l'assainissement) de la wilaya d'Aïn-Temouchent gère les 07 stations d'épuration (STEP) que compte la wilaya. Dans le même courant, cet office prend en charge la gestion des réseaux publics d'assainissement de 19 communes de la wilaya, à savoir Aïn-El-Arbaa, Aïn-El-Kihel, Aïn-Temouchent, Aïn-Tolba, Aoubellil, Béni-Saf, Bouzedjar, Chaabet-El-Lehem Chentouf, El-Amria El-Malah, Hammam-Bouhadjar, Hassi-El-Ghella, Oued-Berkeche, Ouled-Boudjemâa, Ouled-El-Kihel, Sidi-Benadda et Terga. Et avec le raccordement de cinq autres communes (Emir Abdelkader, Hassasna, M'Saïd, Sidi Boumediene et Sidi-Safi) à la fin du mois en cours et la mise en service des STEP d'Aïn-El-Kihel et Bouzedjar, le ratio d'épuration du réseau public d'assainissement de la population raccordée par rapport à la population totale de la wilaya (380.000h), atteindrait les 75%. Cependant, il resterait les communes de Tamazoura, Oulhaça, Sidi-Ouriache et Ouede-Sebbah dont le programme est inscrit pour le compte du plan quinquennal 2015-2019, apprend-on de notre même source. L'objectif d'atteindre des capacités d'épuration à hauteur de 2.000.000 m3 annuellement soit 55.000 par jour, devrait être réalisé à la fin de ce cycle. Un volume d'eau récupéré suffisamment pour irriguer par le système du «goutte à goutte» une superficie agricole de 400 hectares, conclut notre source.