Le tronçon de la voie rapide reliant la cité des Castors, sur les hauteurs du Mansourah, au pont transrhumel Salah Bey sur la RN 3 au niveau du Chalet des pins a été ouvert, hier, à la circulation automobile par le ministre des Travaux publics, M. Abdelkader Kadi, en visite d'inspection et de travail à Constantine. Le raccourci qu'offre ce nouveau tronçon aux automobilistes, et même aux piétons, pour relier les rives ouest et nord-est du Rummel, viendra à coup sûr régler, dans une large mesure, le problème de l'engorgement de la circulation que connaît le centre de la ville des ponts. C'est du moins ce que pensent beaucoup de citoyens constantinois. Aussi, l'hôte de la ville des ponts s'est rendu sur le chantier de construction de la voie de contournement de 13 kilomètres du tunnel de Djebel Ouahch sur l'autoroute Est-Ouest pour inspecter la progression des travaux de ce projet qui a connu beaucoup de retard. Ce chantier de 5 milliards de dinars, qui a été lancé il y a plus de 5 mois suite à l'effondrement survenu le 1er janvier 2014 d'un pan du tunnel en question, construit par le consortium japonais Cojaal, n'avance pas selon le rythme souhaité, à cause de l'insuffisance des moyens matériels et humains mis en place par les 5 entreprises chargées de la réalisation. C'est le constat qui a été fait par le ministre des Travaux publics et celui-ci ne manquera pas de donner des instructions aux opérateurs pour mettre en place des équipes travaillant H/24 afin d'accélérer le rythme de réalisation. Considérant justement le rythme des travaux en cours, les responsables du secteur au niveau local ont estimé que la livraison du projet pourrait aller jusqu'au début de l'été prochain 2015. Un autre projet que le ministre a visité, hier, à Constantine est celui de l'élargissement de la voie rapide reliant le centre de la ville des ponts à l'aéroport international Mohamed Boudiaf d'Aïn El Bey. Un projet qui s'étend sur 8 kilomètres et va coûter, selon une première estimation, la bagatelle de 60 milliards de centimes d'après le maître de l'œuvre, la direction des travaux publics de la wilaya. Néanmoins, au niveau de ce chantier, le ministre n'a trouvé rien à redire étant donné que ce projet avance à un rythme acceptable, notamment au niveau du cimetière du quartier Zouaghi Slimane. Et en compagnie du secrétaire général du ministère de l'Urbanisme, M. Kadi a procédé ensuite à l'ouverture d'un séminaire international sur l'architecture qui se tient à l'université Mentouri de Constantine. Le ministre mettra ensuite le cap sur la ville de Hamma Bouziane pour inspecter le chantier de construction de la trémie qui vient d'être réalisée à ce niveau. Et il a été satisfait de constater que les constructeurs sont en train d'apporter à ce projet la dernière retouche en y installant les poteaux d'éclairage. Et M. Kadi de poursuivre sa tournée d'inspection en visitant le chantier de confortement de la chaussée sur la RN 27, à l'entrée de la cité Benchergui, où a été construit un mur de soutènement destiné à stopper le glissement de terrain chronique qui se produit sur cet axe important de communication avec les wilayas de Mila et Jijel. Le projet a bénéficié d'une enveloppe financière de 35 milliards de centimes. Et le ministre de continuer la visite d'inspection et de travail qu'il a effectuée hier à Constantine en se rendant sur la RN 5 entre Constantine et Aïn Smara pour visiter le chantier de dédoublement de la voie sur 5 kilomètres. Ce projet que réalisent conjointement les entreprises nationales Alto et Engoa a connu des perturbations causées par les grèves des travailleurs. Ce qui lui a occasionné fatalement du retard. Et c'est pourquoi le ministre a insisté pour accélérer les travaux pour livrer ce projet structurant dans des délais raisonnables. Mais au niveau du chantier de construction de la station de péage de l'autoroute Est-Ouest située à Aïn Smara, que le ministre a visité vers 14h en tant que dernier point dans son programme, M. Kadi n'a fait qu'entrer sur le chantier pour ressortir en vitesse, visiblement mécontent de constater que les travaux qui ont été lancés au début du mois de mai 2014 par une entreprise italienne n'ont pas avancé d'un iota. Et il n'a pas voulu entendre des explications, reprenant sa voiture pour regagner l'université Mentouri et assister à une partie des travaux du séminaire sur l'architecture.