Malgré l'augmentation du budget de la commune d'Oran durant l'année 2014, les revenus de l'APC restent faibles par rapport aux aspirations de la ville. Pour remédier à cette situation, les membres de l'assemblée populaire communale, réunis ce jeudi en session ordinaire, la 6ème de l'année 2014, ont décidé de faire de l'année 2015, l'année des recouvrements des loyers non payés pour les locaux à usage commercial et la taxe de séjour imposée aux hôtels et qui ne rentrent pas dans les caisses de l'APC. Le seul moyen pour récupérer cet argent est le recours à la justice et au recouvrement forcé. Le maire d'Oran a insisté pour que les procédures judiciaires soient entamées dans les plus brefs délais à l'encontre des commerçants défaillants. Le recensement minutieux des biens communaux a permis de révéler que la commune dispose d'un riche patrimoine productif de revenus, malheureusement mal exploité. Sur la base du sommier de consistance, la commune dispose de 1.434 logements, 127 locaux à usage commercial, 21 garderies, 12 stades, 2 fourrières canines, un marché à bestiaux, 32 marchés de détail, un abattoir, 19 salles de cinéma, un centre équestre, 10 salles de fêtes, 2 grands parkings, 2 hôtels et deux centres de vacances. La commune possède aussi un important patrimoine non productif de revenus composé, entre autres, de 188 écoles, 9 mosquées, 16 centres de santé, 158 jardins publics, etc. L'autre problème relevé lors de cette session est les autorisations de voirie délivrées aux entreprises et notamment la Seor et la Sonelgaz pour effectuer des travaux sans la réfection de la chaussée une fois les réparations achevées. Les membres de l'assemblées ont suggéré pour que l'attribution de ces autorisations soit contrôlée avec obligation aux entreprises de remettre en état les chaussées après intervention. La révision du PDAU a été également au menu de cette rencontre. Cette révision va concerner le groupement d'Oran, à savoir les communes d'Oran, Bir El Djir, Sidi Chami, Es-Sénia et El Karma. Selon l'ingénieur qui a présenté ce PDAU, plusieurs orientations dans ce plan de développement et d'aménagement urbain n'ont pas été respectées, les POS n'ont pas été achevés, des terrains proposés pour les aménagements ont été transférés vers la promotion immobilière. C'est pourquoi il est nécessaire de revoir ce plan en tenant compte de toutes ces carences avec l'élaboration d'un plan d'action et de sauvegarde du patrimoine de cette ville qui a des potentialités pour devenir une métropole.