Le président d'honneur du FFS, Hocine Aït Ahmed (âgé de 88 ans), a été hospitalisé samedi 24 janvier, à Lausanne (Suisse), à la suite d'un AVC. Selon le premier secrétaire du FFS, Mohamed Nebbou, le bulletin médical transmis par la famille Aït Ahmed indique que Hocine Aït Ahmed a été victime d'une série d'accidents vasculaires cérébraux (AVC) ayant affecté notamment le centre de la parole. «Son état de santé est marqué par la série d'AVC sans latéralisation qu'il a subis l'année écoulée, consécutifs à des troubles du rythme cardiaque (infarctus en 1999 avec fibrillation auriculaire) ayant affecté en particulier le centre de la parole», selon le bulletin de santé lu par le premier secrétaire national du FFS, lors d'une conférence de presse animée au siège du parti au terme de la réunion de son conseil national. Et d'ajouter que le conseil national souhaite un prompt rétablissement et une longue vie à son président d'honneur. Au cours de la conférence de presse qu'il a animée hier, le premier secrétaire national du FFS, Mohamed Nebbou, a rendu compte de la réunion du conseil national qui s'est déroulée les 23 et 24 janvier courant au siège national du parti à Alger. Cette réunion ordinaire a eu pour objet la préparation de la conférence nationale qui devrait couronner la démarche du FFS dans laquelle il s'est engagé depuis quelques mois déjà et qui consiste en la recherche d'un consensus national avec les partis politiques et société civile pour une sortie de la crise que connaît le pays. Mohamed Nebbou indiquera que la première étape a consisté pour le FFS à rencontrer quelque 62 partenaires (partis politiques, associations, syndicats et personnalités politiques, population). Mais pour le moment, il s'agit, selon Nebbou, de «s'entendre sur le lieu du déroulement, la date de la tenue de cette conférence ainsi que sur l'organisation des travaux et ce, avec l'ensemble des participants». Le FFS «ira jusqu'au bout de sa démarche», soutiendra encore Mohamed Nebbou, en expliquant que la démarche du FFS était déjà connue lors du 5e congrès du parti, affirmant que «la porte est ouverte pour tous» y compris les partis du pôle du changement et de la Coordination des partis de l'opposition (CNLTD). D'autre part, le FFS s'est penché lors de cette session sur la situation politique marquée par des contestations des populations du Sud contre l'exploitation du gaz de schiste. Nebbou précisera, à propos de la question si le FFS est pour ou non l'exploitation du schiste, que pour le FFS, «il ne s'agit pas de répondre par un oui ou par un non, mais nous considérons que c'est une «question stratégique liée à la préservation de nos ressources et doit faire l'objet d'un consensus national et d'un devoir de vérité envers notre peuple». Et d'ajouter que le FFS appelle à entendre et respecter les aspirations légitimes des nos concitoyens du Sud pour préserver notre environnement et nos ressources». Aux mesures préconisées pour faire face à la baisse des prix des cours du pétrole, le FFS dit s'opposer à toute mesure qui «porterait atteinte au pouvoir d'achat, notamment des populations les plus démunies». Concernant la situation de nos compatriotes établis à l'étranger, le FFS s'élève contre cette stigmatisation notamment à l'encontre de la communauté musulmane.