Une large opération d'actualisation et de mise à jour des listes des familles nécessiteuses a été lancée par les bureaux de l'Action sociale, des secteurs urbains de la commune d'Oran en prévision de l'opération de solidarité dite « couffin de Ramadan». Pour cette année, la commune d'Oran a débloqué près de 45 millions de dinars pour l'acquisition de près de 12.000 kit alimentaires au profit de démunis. Les autres communes s'attellent aussi a préparer cette opération. Dans le même cadre, la commission de wilaya composée des chefs de daïra, des présidents d'APC, du P/APW, de la direction du commerce, de la santé publique, de la DAS, de l'UGCAA, etc. sera installée incessamment pour préparer les listes des bénéficiaires et arrêter les dispositions pratiques de collecte et de distribution des dons aux familles, en confiant notamment au Croissant-Rouge algérien (CRA) le soin de définir les besoins, de mettre en place les restaurants de la « Rahma » et de recueillir les denrées alimentaires collectées chez les commerçants et les bienfaiteurs. La distribution des packs alimentaires sera lancée avant le mois sacré afin de permettre aux familles démunies d'entamer le Ramadan dans de bonnes conditions. En 2014, l'Action sociale a débloqué 33 milliards de centimes pour le couffin de ramadan. Pour les couffins de la DAS, les personnes concernées par cette opération sont celles qui « perçoivent un revenu ne dépassant pas les 6.000 DA, les bénéficiaires du dispositif d'aide à l'insertion sociale, les personnes handicapées à 100 %, les bénéficiaires de l'allocation forfaitaire de solidarité, ainsi que des personnes non assurées sociaux ». De leur côté, les familles nécessiteuse appréhendent cette opération, car dans les années précédentes la distribution du couffin de ramadhan n'a pas été maîtrisée du tout. Des années après, la mise en branle de cette opération, les scènes de délire, les actes de vol et de destruction de biens publics ont toujours accompagné cette opération pourtant d'essence de solidarité avec les démunis. L'absence d'une gestion rationnelle de cette action de solidarité est, d'ailleurs, à l'origine d'actes qui font honte à leurs auteurs et aux responsables locaux notamment dans les communes où les packs alimentaires sont littéralement « pillés » par des énergumènes avides.