Mme Nouria Benghabrit, ministre de l'Education nationale a effectué, mardi dernier, une visite de travail dans la wilaya de Guelma, où en compagnie du wali, elle a passé en revue diverses réalisations liées au secteur éducatif. Dans une tournée marathonienne, à travers le territoire de la wilaya, elle a inauguré 3 lycées opérationnels à Beni Mezline, Aïn Regada et Bendjerrah, ainsi qu'un CEM à Aïn Makhlouf. D'autres chantiers ouverts pour la réalisation de 2 CEM de type B5/200, 1 groupe scolaire et 1 lycée du type 1.000/300, ont été inspectés, à Oued Zenati et Nechemeya. Pour ces infrastructures, en cours d'exécution, la ministre avait eu l'assurance que ces équipements seront inscrits sur la nouvelle carte. Elle a, aussi, posé la première pierre, lançant les réalisations de 2 groupes scolaires du type B et B1, 1 CEM du type B5/200 et 1 lycée de type 1.000/300 à Guelma, Bouchegouf et Bendjerrah. Dans ses propos d'évaluation des actions du développement, la ministre a apprécié la place conquise par la wilaya de Guelma, dans la lutte contre la surcharge des classes, normalisée, actuellement, au ratio de 30 élèves par classe. Sous le préau du lycée «Bounaya Lakhdar», à Bendjerrah, la ministre n'a pas échappé à un bain de foule spontané et les séances de photos avec les lycéens, et c'est dans ces moments de communion qu'elle recommanda aux candidats au baccalauréat « de ne pas déserter les classes jusqu'aux épreuves du Bac blanc». La ministre a, ensuite, présidé une séance de travail au siège de la wilaya, regroupant les cadres de son secteur, où elle a donné les orientations utiles en vue de mener, à bon terme, toutes les activités du secteur aux plans organisationnel et pédagogique. Restant ouverte à la concertation et au dialogue sur des passerelles de communications transparentes, où tout doit converger sur la préservation de l'intérêt de l'élève. Dans un point de presse improvisé sur chantier, Mme Benghabrit est revenue sur la mise en évidence des rôles des conseillers pédagogiques et des conseillers de l'orientation, dans la régulation efficiente de la vie studieuse de la communauté scolaire, ou encore sur son credo de récupérer les ex-ITE, en vue de les revitaliser au profit du secteur éducatif et le segment de la formation adaptée. Au sujet du phénomène récurrent des cours particuliers, qui foisonnant dans un échiquier informel, la ministre soutient : « cet état de fait est érigé, suite à une demande sociale. Elle émane des parents soucieux du devenir de leurs enfants, comme cela existe sous d'autres cieux, et d'aucuns, vous diront que l'on ne peut pas parvenir à éradiquer ce phénomène sociétal. Toutefois, on peut le réduire à des proportions raisonnables, en nous imprégnant de la volonté d'améliorer les niveaux d'enseignement dans nos établissements».