Les souscripteurs aux 450 logements LSP du projet «Omnibat», sis à Ain Nahass (El Khroub), ont barré, hier, la route qui longe le cabinet du wali en protestation contre les lenteurs que connaissent les aménagements extérieurs, en plus du fait qu'une visite effectuée dernièrement sur les lieux a conclu à l'impossibilité de les livrer dans les délais prescrits dans l'accord paraphé avec la Direction Générale du logement et le promoteur. C'est ce que nous a déclaré le président de l'association des souscripteurs «Omnibat», Chérif Djeha, qui précise qu'«au départ, il n'était pas question de barrer la route, mais de seulement protester contre les lenteurs du projet et se plaindre du refus du directeur du logement de nous recevoir», dira-t-il. «Malheureusement, notre sort n'a pas été meilleur devant le cabinet du wali, ajoutera-t-il, puisque là aussi on nous a opposé un refus catégorique de voir le wali, que nous voulions juste avertir de la situation, en sollicitant son intervention pour accélérer les choses». Et de poursuivre «devant ce énième refus et comme nous avons débuté notre sit-in vers 9h 30mn, sous le soleil et sur le trottoir, vers 11h 10mn nous nous sommes décidés, en désespoir de cause, à fermer la route à la circulation». L'accord passé avec la DG du logement à Alger stipule que les travaux d'aménagement extérieur (VRD), doivent être livrés fin juillet prochain pour le 1er lot de 300 logements ; pour le lot des 70 logements la date fixée est fin septembre 2015, alors que le dernier de 80 appartements est prévu pour mars 2016, ajoute notre interlocuteur. Sachant que pour ce qui a trait aux finitions intérieures, les souscripteurs ont consentis à les prendre en charge eux-mêmes et ce, juste pour aller plus vite, mais apparemment c'est peine perdue. Car au vu de la cadence des travaux des VRD, il est impossible que ces délais soient respectés, car les chantiers sont complètement au ralenti du fait de l'absence de moyens aussi bien humains que matériels mobilisés, indique M. Djeha qui ajoute que seuls quelques ouvriers s'affairent sur les chantiers au moyen de brouettes, sans plus. Les protestataires ont libéré la circulation vers midi trente, après qu'un commissaire de police leur ait promis de transmettre leurs doléances à qui de droit.