Lancée le 11 mai dernier, la campagne moisson-battage 2014-2015, dans la wilaya d'Aïn Témouchent, a déjà permis, à ce jour, la récolte de 280.000 quintaux de céréales (toutes variétés confondues) par les CCLS, apprend-on auprès d'une bonne source. Les principales CCLS sont à Aïn Témouchent et à Hammam Bouhadjar. Cette première production dépasserait les prévisions, à cette même période, fixées à 220.000 tonnes, par cette structure qui relève de l'Office agricole interprofessionnel des céréales (OAIC). Encore qu'une récolte de 2 millions de quintaux de céréales, toutes variétés confondues, est attendue au terme de cette campagne céréalière 2014-2015. Cette dernière se caractérise par une superficie semée de 110.000 ha, déjà en augmentation par rapport à la campagne écoulée avec 900 ha. Pour mener à bien cette action, la commission de wilaya concernée a mobilisé quelque 550 moissonneuses-batteuses, plusieurs centaines de camions pour assurer la collecte du produit et son acheminement vers les 06 points de collecte des céréales réservés pour le stockage de la production attendue. Pareillement, plusieurs centaines d'agents saisonniers sont mobilisés, avec un personnel qualifié et formé pour l'analyse et l'agréage des produits, en plus de l'acquisition de 250.000 de sacs. L'affectation d'une colonne mobile de la Protection civile complète le lot de mobilisation pour cette campagne moisson-battage 2014-2015. Au passage, notre source signale la perte de 38 hectares de superficies céréalières, détruites tout récemment par des feux dont 11 de récolte et 27 chaume. Les dégâts les plus importants ont été enregistrés dans les communes de Chentouf (19 ha) et Oued-Berkèche (13 ha). Sur le plan financier, une enveloppe de 80 milliards de centimes a été mobilisée pour cette campagne et les fellahs ayant livré leurs productions aux CCLS sont sans attendre régularisés, ajoute-t-on. On notera aussi que plus de 40 cartes professionnelles ont été remises, au début du mois, aux agriculteurs de la wilaya d'Aïn Témouchent. Ce document, qui reste toutefois «infalsifiable», permettra à son détenteur l'octroi de crédits bonifiés, tels Rfig et Ettahadi.