Asséchée par la «main coupable» de l'homme depuis plus d'une décennie, la légendaire source d'Aïn El-Djenane pose toujours problème. Interrogé sur le sujet, le président d'APC, M. Bouteldja Rabah, a imputé la difficulté à faire rejaillir la source à des «problèmes de procédure, liés à la confection du cahier des charges, dont aucun exemplaire n'a été retiré, et qui doit être revu et corrigé», a-t-il expliqué. Confirmant qu'une enveloppe financière de 2 milliards de centimes a été dégagée pour le réaménagement et la réhabilitation d'Aïn El-Djenane, le maire a indiqué qu'une solution en fonction de l'étude -qui coûtera 3% de la valeur du projet-, qui nous sera proposée, «sera trouvée dans les meilleurs délais, avec nos partenaires engagés dans le projet», laissant entendre que dans une première étape, la source sera bel et bien captée, avec un aménagement extérieur, à l'exemple d'Aïn Kerma, avec une nouvelle reconfiguration esthétique (réalisation d'une cascade alimentée par les eaux récupérées), en attendant de trouver une solution définitive à la potabilité de l'eau polluée de la source, a-t-il expliqué. En attendant sa transformation en pôle cultuel et culturel, en dégageant une assiette foncière de plus de six hectares, après relogement de tous les habitants du quartier, et dans laquelle seront injectés une grande mosquée, une zaouïa et une école coranique, des logements haut standing, des galeries d'art et d'autres équipements et commodités nécessaires, le mausolée du Saint patron de la ville, Sidi Khaled, bénéficiera, lui aussi, d'une opération de réhabilitation, grâce à une enveloppe financière de sept millions de dinars, dégagée sur le budget supplémentaire de la commune, a encore indiqué le président d'APC. Les escaliers, donnant sur le mausolée érigé sur les hauteurs de la ville, seront refaits à neuf, de même qu'un revêtement en matériaux nobles, qui sera appliqué au monument soumis à l'outrage du temps. Au sujet des travaux en cours au niveau de la grande mosquée, surplombant la place des Martyrs, en plein centre-ville, le maire a expliqué qu'à la suite d'un grave accident enregistré, avec la chute d'un enfant du haut du jardin surplombant la source d'Aïn-Kerma, décision a été prise pour ériger une palissade, en fer forgé, de 1,5 mètre de hauteur, au-dessus du bassin d'Aïn-Kerma. Interrogé sur le projet du marché couvert des fruits et légumes, implanté au beau milieu de la «place rouge», sur la place du 17 Octobre 1961, le premier magistrat de la ville a expliqué que le projet a été transféré à la direction du commerce, «qui est en train de confectionner un cahier des charges, en vue de sa réhabilitation, pour un montant de sept milliards de centimes», a-t-il indiqué.