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Commerce : Que cache la tension sur le sucre ?
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 20 - 09 - 2015

En dépit des assurances faites jeudi par une source autorisée au ministère du Commerce, une certaine tension est perceptible sur le sucre, indisponible ou cédé à des prix prohibitifs dans certaines wilayas du pays.
Jeudi, un démenti officiel avait été donné par le ministère du Commerce quant à une éventuelle crise du sucre, indiquant que la perturbation observée dans le sud du pays a été réglée. Pour autant, des informations et des témoignages en provenance de plusieurs régions affirment le contraire, avec une tension réelle sur le sucre, marquée par un mouvement de stockage de ce produit. Hier samedi à Alger, le sucre était disponible dans les magasins et supérettes, et aux prix habituels, ainsi que les autres produits subventionnés de première nécessité, comme l'huile, la semoule etc. Par contre, le prix des boissons gazeuses et des jus de fruits a légèrement augmenté en moyenne de 5 dinars. Mais, si à Alger la tension n'est pas de palpable, il n'en est pas de même dans certaines régions de l'est et du sud du pays où le sucre manque. Un habitant d'Annaba, qui a fait ses emplettes chez un épicier à Alger, a acheté pour 10 kg de sucre, indiquant que «chez nous, le produit manque''. Plusieurs wilayas connaissent cette tension sur le sucre depuis quelques jours et la pénurie est en train, semble-t-il, de s'étendre, comme cela avait été souligné la semaine dernière par le président de l'APOCE, Mustapha Zebdi. Cette tension a d'abord touché les wilayas du Sud, dont Biskra et Ouargla.
Jeudi dernier, le ministère du Commerce, par la voix du directeur général de la régulation et de l'organisation des activités, Abdelaziz Ait Abderrahmane, avait catégoriquement démenti toute crise ou tension sur le sucre. «Le sucre est disponible sur tout le territoire national en quantités suffisantes et aux prix habituels», avait-il affirmé avant d'expliquer que cette pénurie notamment dans la wilaya de Biskra est due au fait que l'opérateur qui approvisionnait cette wilaya n'avait pas eu les quantités suffisantes en sucre». Il a ensuite précisé que «la situation a été rétablie pour la wilaya de Biskra et Ouargla, alors que dans la wilaya d'Illizi elle est en voie de l'être».
La situation est dès lors rétablie, selon ce responsable au ministère du Commerce qui explique par ailleurs que «l'approvisionnement des marchés en sucre s'effectue régulièrement par les opérateurs économiques». Le stock de matières premières disponibles couvre les besoins de production de sucre allant jusqu'à 871 jours, soit un stock de sécurité de plus de deux ans, selon M. Ait Abderrahmane qui rassure sur le fait que «les quantités (de sucre roux) disponibles sont estimées à 1,07 million de tonnes qui assurent la production pour 29 mois».
Mais, la réalité est tout autre: le sucre est vendu à plus de 90 DA/kg dans plusieurs wilayas où une tension sur ce produit s'est déjà installée et commence de se propager aux wilayas limitrophes. Cette tension sur le sucre intervient pourtant à un moment où l'offre mondiale dépasse largement la demande, même si sur les marchés londoniens et new-yorkais les prix ont augmenté sur le sillage du dollar après le maintien de la réserve fédérale de ses taux directeurs. La pénurie serait-elle le résultat de la baisse des importations de sucre durant les 5 premiers mois? Selon les chiffres des douanes algériennes, les importations de sucre ont baissé au cours des cinq premiers mois de 2015 à 847.145 tonnes contre 874.035, en recul de 3,07% par rapport à la même période en 2014. En valeur, ces importations se sont chiffrées à 365,7 millions de dollars sur les cinq premiers mois de 2015 contre 403,18 millions de dollars à la même période en 2014, en baisse de 9,3%. Entre janvier et novembre 2014, sur le sillage de la baisse des cours internationaux après une bonne production mondiale de sucre de betterave et une offre abondante, les importations algériennes de sucre ont donc enregistré une baisse des cours accompagnée d'une hausse des quantités achetées. En valeur, les importations de sucre de betterave et de canne se sont établies à 825,15 millions de dollars (contre 858,82 millions de dollars sur les 11 premiers mois de 2013), en baisse de 3,92%, selon des chiffres des douanes. Ainsi, la hausse des achats de sucre blanc s'est établie à 1,831 million de tonnes durant les 11 premiers mois de 2014 contre 1,702 million de tonnes sur la même période de 2013, en hausse de 7,6%. Dans le même temps, pour faire baisser les prix des produits subventionnés lorsqu'ils sont en baisse sur les marchés internationaux, le ministre du Commerce Bakhti Belaïb avait appelé les opérateurs à baisser leurs prix lorsque ceux-ci sont en recul sur les marchés des matières premières et répercuter cette baisse sur le marché national. Le ministre du Commerce avait la semaine dernière expliqué que toute baisse des prix des produits alimentaires importés doit automatiquement se répercuter sur le marché de détail national. Pour le moment, cet appel reste sans écho. Jusqu'à quand ?


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