Les nouveaux mariés, célibataires et veuves de la rue des Maquisards qui n'ont pas bénéficié de relogement, sont revenus à la charge, hier, en tenant un sit-in devant la daïra pour le deuxième jour consécutif pour faire valoir leur droit au logement comme les habitants de la rue qui ont été transférés à Ali-Mendjeli. Les protestataires qui s'estiment avoir été exclus « injustement », déclarent être en possession de tous les documents nécessaires leur donnant le droit au relogement et demandent, dans ce sillage, un nouveau recensement pour le prouver. Expliquant qu'en vérité le premier recensement a été manipulé par le comité de quartier, qui a fait porter près de 400 noms étrangers à la rue des Maquisards sur la liste des bénéficiaires de plus de 1.000 habitants, qui sont déjà dans leurs nouveaux appartement depuis juillet dernier, soulignent-ils. Et nos interlocuteurs de poursuivre que «cela fait maintenant plusieurs mois que nous avons fait des recours comme on nous l'a conseillé, mais sans aucun résultat ni réponse pour le moment. Tout ce que nous savons c'est que la commission de recours de la daïra n'a toujours pas tranché, ni par oui ni par non, dans notre cas », indiquent ils . Ils font encore savoir que cette lamentable situation a fait que les laisser pour compte de la rue des Maquisards sont près de 300 familles entre nouveaux mariés des années 2013 et 2014, des veuves vivant seules exposées à l'insécurité qui domine maintenant la rue, car les maisons vides ont été réoccupées par de louches individus. Sans oublier, diront les célibataires dont certains ont atteint la quarantaine, que la rue est destinée à être rasée pour cause de glissements de terrain. Mais cette fois, les protestataires ont été reçus par le nouveau chef de daïra qui leur dira qu'il vient d'être installé et qu'il va étudier leurs dossiers et les « visiter » sur site, leur promettant de reloger tous ceux qui y ont droit.