La direction de la société de distribution de l'électricité et du gaz de l'Est (SDE), sise à Ali Mendjeli, a mis en demeure 10 APC de la wilaya de Constantine de régler leurs factures de consommation d'énergie, estimées à près de huit (8) milliards de centimes, dans un délai qui ne saurait dépasser le 2 novembre prochain, menaçant de couper l'alimentation des sièges de ces dernières en électricité et en gaz. Selon la chargé de communication de la direction de Ali Mendjeli de la société en question, Mme Bouhouche, pas moins de 10 municipalités sont en défaut de payement de leurs factures de consommation d'électricité et de gaz, situation qui a entraîné des dettes atteignant la somme astronomique de sept milliards 800 millions de centimes, handicapant la SDE de poursuivre ses investissements. Et d'indiquer que parmi ces APC auxquelles il est exigé de régler leurs importantes créances, celle de Aïn S'mara occupe le haut de l'affiche avec un milliard 400 millions de centimes, suivie juste après par celle de Hamma Bouziane avec une dette de un milliard 200 millions de centimes et de Didouche Mourad avec un milliard 100 millions de centimes. Ensuite vient, dira-t-elle, la commune de Zighoud Youcef et de Benbadis avec 900 millions de centimes chacune, de même que des dettes d'un montant moindre ont été enregistrées envers les municipalités de Messaoud Boudjeriou, Benih'midène, Ain Abid, Ouled Rahmoune et enfin Ibn Ziad. Toujours selon notre interlocutrice, la direction de Ali Mendjeli envisage de recourir à une coupure du courant électrique alimentant les sièges des dites mairies, comme dernière solution et ce, après avoir épuisé toutes les autres possibilités et démarches pour se faire payer. Et de préciser que la direction a saisi auparavant par correspondances toutes les APC en faute, avant l'envoi de deux mises en demeure en bonne et due forme, mais sans résultat. De même, ajoutera-t-elle, que le secrétaire général de la wilaya est intervenu, personnellement, en donnant des instructions fermes aux présidents des APC en question pour s'acquitter des dettes pendantes vis-à-vis de la SDE, mais là non plus aucun résultat, à l'exception cependant de l'APC d'El Khroub, qui a réglé tout son passif. Et de faire savoir, enfin, que le risque que comporte la poursuite de cette situation d'accumulation de dettes non payées, est de faire entrer la SDE dans une crise financière qui entravera les investissements programmés et afférents au développement de ses réseaux.