La DD.E, filiale de la S.D.E du groupe SONELGAZ, a procédé depuis plus d'une semaine à la coupure de l'électricité de cinq communes et pas des moindres, dont celle de Dréan, pour n'avoir pas honoré leurs factures de consommation électrique. En ce sens, les sièges de ces communes et l'éclairage public ont été frappés par cette mesure, sauf aux entrées de la ville et qui a commencé à susciter des interrogations et des inquiétudes auprès des citoyens. Beaucoup d'entre eux ne cessent de fustiger cet état de fait dans la mesure où tous les quartiers et cités, sont plongés dans le noir, donnant l'aspect à une ville comme Dréan, de ville morte, synonyme de danger, de peur et crainte d'accidents. La partie basse de la ville dont les routes sont totalement éventrées et fournies en crevasses, peuvent engendrer des conséquences regrettables. Les commerçants aussi déplorent cet état de fait qui impacte négativement leur chiffre d'affaires. Quant à ceux qui se lèvent tôt pour une raison ou une autre, ils nous ont exprimé leurs craintes de se faire agresser par des chiens errants sans oublier les jeunes filles qui rentrent de l'université ou de leur travail après le crépuscule. Contacté, le maire de Dréan dira que «l'argent est là et ce sont des procédures avec le contrôleur financier de la daïra qui ont retardé le paiement qui s'élève à 1,5 milliard de cts». Pour leur part, le chargé de la communication de la D.D.E nous a déclaré que les communes touchées par cette mesure ont vu ces coupures reportées à plusieurs reprises. Le maire d'El-Kala et celui d'Echatt ont déclaré que les relations avec la DDE ont toujours été tendues dans la mesure où il s'agit de dépenses obligatoires et que l'argent est là. Cependant même quand vous proposez de payer par anticipation, précisera Hamid Bentouili P/APC d'El-Kala, la DDE refuse et quand vous êtes en règle, ajoutera celui d'Echatt, on vous coupe l'électricité comme c'est déjà arrivé».