Les escaliers de la passerelle Mellah Slimane seront rénovés et ce, après plusieurs années de laisser-aller qui les ont rendus inutilisables, selon le chef de service « circulation et transport » de l'APC de Constantine, Farid Bouaaroudj. Avis que partage la majorité écrasante des habitants du vieux rocher, dont surtout des riverains qui nous ont confié qu'ils n'ont eu de cesse de frapper à toutes les portes de l'administration locale et ce, depuis longtemps mais sans réussir à faire bouger le petit doigt d'un responsable de l'APC. Ces préoccupations ont été, finalement, entendues par les autorités municipales, puisque, selon notre interlocuteur, M. Bouaaroudj, les escaliers en question seront rénovés et bénéficieront de la lumière qu'il faut et les lieux seront sécurisés au maximum, pour encourager les piétons à les utiliser surtout en prévision de la fermeture du pont Sidi Rached, fixée pour le 29 du mois de janvier courant. En plus, ajoutera-t-il, ils seront gardés par des agents de sécurité de l'APC en sus des rondes régulières qu'effectuent les agents de la sûreté, qui veilleront à la sécurité et la quiétude des usagers des escaliers. Et de poursuivre qu'avec la fermeture du pont de Sidi Rached pour une durée de trois mois, face aussi bien aux piétons qu'aux automobilistes, l'affluence sur la passerelle sera démultipliée et la tension également, dira-t-il. En effet, la passerelle qui relie la rue de Roumanie au centre-ville, qui est déjà sollicitée particulièrement par le biais de son ascenseur, le sera davantage après ladite fermeture et il y a lieu dans ce cas de faire en sorte que les escaliers actuellement délaissés soient attractifs pour drainer une partie des usagers. Et d'ajouter qu'il est impératif dans ces conditions de faire baisser la pression sur l'ascenseur, qui ne pourra pas répondre à toutes les sollicitations de l'important flux de citoyens débarquant, par bus et par taxis, à la station Zaamouche toute proche de la rue de Roumanie et voulant accéder au centre-ville en utilisant ce seul moyen de transport. En effet, il s'en trouve même des riverains de la passerelle qui expriment des craintes quant à la robustesse et à la capacité de cet ouvrage d'art pour faire face à cette nouvelle situation.