Les habitants de Haï Nakhil, situé dans la commune d'Aïn El Turck, ont exprimé au Quotidien d'Oran' leur vif désappointement au sujet d'une décharge sauvage, source de moult désagréments synonymes de dégradation du cadre de leur vie et de l'environnement. Selon le constat établi sur les lieux en question, des montagnes, de toutes sortes de déblais et d'ordures ménagères, dégageant une odeur pestilentielle sont entassés, comble de l'ironie, contre le mur d'enceinte de l'école primaire Moufdi Zakaria', sise dans ledit haï. « Nous avons saisi, à travers des requêtes, les responsables concernés pour l'enlèvement de ces déchets de matériaux de construction et de ces détritus, qui agresse l'odorat des habitants d'une part et des écoliers, du corps enseignant de l'établissement scolaire de notre Haï, d'autre part. Nos doléances n'ont, à ce jour, pas été prises en considération et nous attendons toujours une hypothétique prise en charge de ce problème », ont fait remarquer des habitants, avec une pointe de dépit. Il importe de noter que ce triste constat n'est pas, spécifique pour ce seul haï, uniquement, car la piteuse image des déblais provenant des aménagements ou carrément des constructions d'habitations, semble s'être, désormais, insérée dans le paysage de la municipalité d'Aïn El Turck. Selon les déclarations formulées par un grand nombre de riverains au Quotidien d'Oran', ce malheureux état de fait, qui a pris des proportions démesurées, ces dernières années, va crescendo, au fil des jours. En dépit des mises en demeure notifiées, à l'encontre des contrevenants, par les brigades de police chargées de l'Urbanisme et de la protection de l'Environnement, PUPE, de la Sûreté de daïra d'Aïn El Turck, ces transgressions continuent, en effet, à défigurer les paysages des localités côtières du chef -lieu, en plus du danger auxquels sont exposés, de ce fait, les automobilistes, les piétons et plus, particulièrement, les enfants. Faisant fi de la réglementation en vigueur, ces contrevenants déversent toutes sortes de déblais et autres tas de gravats et de sable sur les trottoirs et sur la voie publique, sans se soucier des conséquences indésirables, sur le cadre de vie de la population. « Nos enfants sont, souvent, obligés d'emprunter la chaussée pour contourner les tas de déblais, avec tous les risques d'accidents. Les auteurs de ces infractions devraient être rappelés à l'ordre et verbalisés, conformément à la loi », a fait remarquer un riverain de la localité de Trouville. Cet avis est partagé, à l'unanimité, par nos interlocuteurs, qui dénoncent ces actes d'incivisme impunis « en raison d'un certain laxisme » ont-ils ajouté, en substance.