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Un CV pour un métier pénible
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 03 - 09 - 2016

S'il ne fait aucun doute sur la fin de la retraite anticipée en Algérie, Sellal accordant une rallonge jusqu'au prochain réveillon aux bleus de chauffe pour déposer leur dossier de départ volontaire, la question qui taraude tous les esprits et aiguise tous les appétits des travailleurs est cette fameuse liste des métiers pénibles qui ouvrent droit à des dérogations. En effet, et depuis que le Premier ministre a indiqué que le droit à la retraite anticipée sera accordé à compter de 2017 qu'aux femmes et ceux qui exercent les métiers pénibles, le monde du travail se tourne vers l'UGTA qui aura pour lourde tâche de dresser cette liste. Qui sera alors éligible aux départs volontaires ?
La centrale syndicale prend tout son temps pour répondre et la nomenclature des métiers pénibles risque de faire des mécontents. Beaucoup trop même. Ce cadeau empoisonné du gouvernement à Sidi Saïd risque aussi de porter le coup fatal à l'Union déjà sérieusement mise à mal par son engagement sans équivoque aux côtés de Sellal et du patronat. La première esquisse de cette liste des métiers à haute pénibilité sera visible, dit-on, dans les deux premières semaines de septembre, après que les fédérations que compte la centrale syndicale aient fait connaître leurs critères. Cette confection cruciale pour l'avenir des millions de travailleurs n'implique pourtant pas les syndicats autonomes, une omission qui a déjà été préjudiciable par le passé à l'action du gouvernement. Ces partenaires sociaux refusent même de débattre de ce concept puisque, pour eux, il s'agit d'une diversion pour affaiblir les travailleurs. Qui exerce alors un métier pénible et qui se la coule douce ?
Dans la logique de l'UGTA, la pénibilité dont il est question dans cette liste est constatée dans le secteur de la production, à l'instar du BTPH, de la sidérurgie, des tanneries… Quels critères adoptera donc l'UGTA ? Ceux dictés par les puissantes fédérations qui la composent au détriment de secteurs où la pénibilité n'est pas mesurée en termes de décibels et de lésions physiques. Quelle sera la réaction des travailleurs de l'éducation ou de la santé s'ils ne sont pas inclus dans cette liste ? Le gouvernement a ouvert grandes les portes d'une révolte sociale dont il aurait pu faire l'économie s'il avait consulté tout le monde et pensé à des solutions de gestion de la Caisse nationale de retraite moins radicales. Mais c'est connu, la punition collective reste l'une des armes favorites du pouvoir.
Si l'UGTA n'a pas encore rendu publique cette liste, le Bureau international du travail a depuis longtemps défini les dix facteurs de pénibilité: le travail en milieu hyperbare, le travail répétitif, le travail en équipes successives alternantes, le travail de nuit, les manutentions manuelles de charges, les postures pénibles, les vibrations mécaniques, les agents chimiques dangereux, les températures extrêmes, le bruit. C'est dire presque tous les métiers en Algérie sauf ceux très bien rémunérés dans les hautes sphères du pouvoir, ce qui explique cette propension des responsables algériens à durer longtemps après la date de péremption.


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