La bataille du syndicaliste et président du bureau de wilaya de Relizane de la Ligue algérienne de défense des droits de l'homme (LADDH) pour réintégrer son poste à la CNL n'est pas encore terminée devant l'insouciance et l'indifférence des responsables concernés, notamment le ministre de tutelle. Limogé par l'arrêté n°70 signé par le directeur général de la CNL en date du 17 mai dernier, M. Rahal Abdallah a frappé à toutes les portes pour faire entendre sa voix. En dépit du soutien indéfectible des organisations syndicales, du mouvement associatif, des élus et les nombreuses lettres envoyées par la LADDH, la fédération nationale des travailleurs des finances et des douanes et plusieurs députés à l'égard de M. Abdelmadjid Tebboune, la situation n'a pas changé d'un iota depuis plus de cinq mois déjà. En se déplaçant au ministère de tutelle, M. Rahal a été étonné de savoir que rien n'est parvenu au ministre concernant son cas et qu'il devait demander une audience pour le voir et lui expliquer sa situation. Chose apparemment bizarre qui l'a poussé à saisir encore pour une énième fois M. Tebboune par un courrier personnel espérant que, cette fois-ci, il trouvera la bonne destination. Le syndicaliste ne veut pas lâcher prise jusqu'à ce qu'il recouvre son droit de réintégrer son poste de travail exprimant par la même occasion le côté abusif de son licenciement.