Les habitants du lotisse ment «El Barda 2», situé à Djebel Ouahch, à proximité de la cité Sarkina', estimés à plus de 500 familles, se sont rassemblés, hier, devant le cabinet du wali pour protester contre leurs conditions de vie, « manquant du minimum vital », en matière de viabilisation, sans parler des autres commodités comme l'électricité et surtout l'eau potable. Selon le représentant des habitants, M. Moncef, « c'est depuis près de 30 ans, maintenant, que cela dure et malgré nos multiples démarches, auprès des responsables de la municipalité et la wilaya, les choses n'ont pas bougé d'un iota ». Il est vrai qu' «El Barda 2», noteront-ils, manque pratiquement de tout comme «El Berda 1» avec autant de résidents, à l'instar de l'électricité, du gaz, d'un minimum de viabilisation, d'écoles primaires, etc., « mais ce dont on souffre le plus, ces derniers temps, c'est le manque d'eau potable pour boire, et accomplir tout ce que, quotidiennement, ne peut se faire sans ce liquide vital ». « Nous nous approvisionnons en citernes qui coûtent les yeux de la tête (entre 1.500 et 2.000 DA), alors que les habitants véhiculés vont en chercher dans le sources naturelles, mais cela leur coûte également beaucoup en transport et en corvée, car c'en est bien une », dira-t-il. Toujours selon les habitants du lotissement «El Barda», les désagréments ne se limitent pas au manque d'eau potable, mais s'étendent aussi aux différentes structures d'accompagnement d'une cité. « Ainsi nous n'avons pas d'école primaire, pour la scolarisation des enfants qui sont contraints de fréquenter celles de la cité de Sarkina' distante d'au moins 1 km », notera-t-il. Et d'ajouter, qu'en temps de pluie, ils n'y vont pratiquement pas du tout pas, à cause des tonnes de boue et de gadoue qui envahissent le lotissement, rendant, tout déplacement en une véritable épreuve. « Nous manquons, aussi, d'une salle de soins, sans parler de terrains de jeux pour enfants ou de bureau de poste, qui représente un luxe que nous évitons d'évoquer et n'osons même pas les faire figurer parmi nos demandes », raille notre interlocuteur. Reçus par le chef de cabinet du wali, les protestataires ont été orientés vers le chef de la daïra, qui s'occupe, spécialement, de ce genre de dossiers, leur a-t-on fait savoir.