Les membres de la coordination des 720 souscripteurs de AADL 2, dont les dossiers ont été transférés à Cnep-Immo en janvier dernier, tandis que les logements qui leur sont destinés ont été terminés depuis une année, disent-ils, et remis aux soins d'une société de gardiennage, poursuivent la protestation et la tenue de sit-in pour obliger les responsables de ce dernier organisme à les informer sur la situation de leurs dossiers de logement. Des membres de cette coordination se sont présentés mardi à notre bureau pour nous expliquer qu'ils envisagent de tenir, ce jeudi matin, un troisième sit-in, mais cette fois ce sera devant le siège de Cnep-Banque, à la cité Daksi Abdesselem. «Les deux précédents sit-in que nous avons organisés à Ali Mendjeli n'ayant pas fait bouger les responsables de Cnep-Immo, on envisage cette fois-ci de nous déplacer devant le siège de cette institution», diront dans ce sillage nos interlocuteurs. «Les responsables de Cnep-Immo nous accueillent bien chaque fois que nous demandons à les voir, malheureusement, ils évitent de nous donner la moindre information sur l'évolution de notre dossier», ont-ils affirmé. Et «on se demande pourquoi ils veulent entourer cette question de mystère, un mystère qui nous inquiète au plus haut point et nous fait douter de leurs intentions. Cette attitude nous pousse à nourrir des craintes sur le respect de nos droits», ont déclaré nos interlocuteurs. Et ces derniers de signaler que, dernièrement, il leur a été signalé par ces mêmes responsables que «la majorité d'entre eux ont été inscrits comme célibataires, catégorie qui ouvre droit à des F3». «Ajoutant que le nombre de F3 dont dispose Cnep-Immo n'est pas suffisant pour nous contenter tous. D'un autre côté, ils ont affirmé qu'ils ne pouvaient nous donner des F4. Or, au départ, considèrent les membres de la coordination, ils nous avaient bien affirmé qu'ils possédaient un nombre égal de logements dans les deux catégories». Quoi qu'il en soit, ils savent bien que «notre situation sociale a évolué depuis l'année 2013», ont rétorqué les plaignants. Et c'est sur ces questions et sur beaucoup d'autres qu'ils exigent des informations, des explications, etc. «Bref, nous demandons à savoir où en est notre situation et c'est notre droit», pensent-ils. Aussi, ils vont manifester, mais de manière pacifique, sans couper la route, demandant seulement à être reçus par les responsables de Cnep-Banque pour leur demander d'être tenus informés sur l'évolution de leur situation.