«La tenue et la transparence des élections législatives et locales, en 2017, seront garanties, en premier, par la Constitution qui prévoit la mise en place de mécanismes appropriés au fonctionnement de la Commission nationale indépendante chargée de leur surveillance,» indique Bedoui, à propos des prochaines joutes électorales. Il estime alors que « chaque parti politique doit s'y préparer, c'est ça le jeu politique ». Il a tenu à souligner que «nous œuvrons à faire respecter les délais constitutionnels de la tenue de ces élections parce que certains veulent nous retarder ». Plus de 80% de mesures d'ordre juridique ont été, selon lui, déposées par le ministère de l'Intérieur auprès du gouvernement et ce, « pour garantir le bon déroulement du scrutin, notre mission est de faire appliquer la Constitution et les lois pour leur organisation ». Il précise, aussi, que « c'est pour la première fois qu'il est institué une commission nationale indépendante à 100%, y compris financièrement, c'est elle qui va recruter son personnel et équiper ses bureaux, comme elle l'entend ». Mieux encore, dit-il «la mission de surveillance de cette commission ne s'arrête pas aux élections législatives et locales à venir mais elle est permanente et devra se charger de relever les insuffisances et dysfonctionnements qui pourraient survenir, durant ce scrutin, leur trouver les solutions adéquates pour ne pas les vivre, durant d'autres élections ». Quant à la date de la tenue des élections de 2017, Bedoui dit que «cette prérogative n'a jamais été du ressort du ministère de l'Intérieur, elle a toujours relevé exclusivement du président de la République ». Un comité national que présidera le président du CNES se chargera de désigner les 200 membres qui composeront la commission nationale indépendante de surveillance des élections. «Avant la fin de l'année en cours, tout sera mis en place,» assure le ministre de l'intérieur.