Le secrétaire national du parti, Abdelmalek Bouchafa a tenu à rassurer que le FFS « est en bonne santé », dénonçant pour l'occasion les attaques « virulentes » orchestrées contre son parti par le biais des médias et des réseaux sociaux. Intervenant hier lors du meeting commémoratif organisé à Alger par le parti, à l'occasion du premier anniversaire du décès de Hocine Aït-Ahmed, le secrétaire national du FFS a affirmé que celui qui est visé c'est le parti et son projet de consensus national. Et de préciser que « celui qui nous attaque, c'est celui qui se vante avec notre nationalisme dans une certaine région du pays, et qui tente de nous coller l'étiquette du régionaliste ». Il répond aux détracteurs du parti que le FFS est un grand parti qui ne peut jamais être limité dans une région. « C'est un parti national qui milite pour une union nationale et un consensus national». Pour Bouchafa, ces attaques ne sont pas le fait du hasard, mais c'est une réaction « agressive » de la part de ceux qui ont espéré enterrer le FFS, juste après la mort de Hocine Ait Ahmed. C'est une réaction virulente enregistrée après que le parti ait annoncé sa position par rapport aux prochaines échéances électorales. A ces derniers, que le secrétaire national du FFS s'est abstenu de nommer, il répond que le FFS est fidèle et restera fidèle à la ligne, au combat, et au militantisme d'Ait Ahmed jusqu'à l'instauration de la 2e République. Et de préciser que le FFS ne renoncera jamais aux objectifs et aux principes fondateurs du parti, notamment ceux relatifs à son projet de consensus national. Il dira que le FFS « est une école » et ceux qui doivent rester dans cette école sont ceux qui respectent les institutions du parti, ceux qui sont convaincus que l'intérêt du parti prime sur l'intérêt personnel. Et ceux qui sont convaincus que l'intérêt de l'Algérie prime sur l'intérêt du système. Bien que Bouchafa n'a pas reconnu dans son discours qu'il y ait une crise au sein de son parti, il a tout même mis les points sur les i, notamment à l'encontre de ceux qui veulent créer la zizanie au sein du parti. Le secrétaire national du FFS persiste et signe en affirmant que le grand hommage qu'on peut rendre à Hocine Ait Ahmed est de militer davantage. Et ce pour une Algérie libre et indépendante et pour construire le consensus national.