Lors d'une patrouille menée en fin de semaine dernière dans la commune de Boufatis, les gendarmes de la brigade territoriale de sécurité routière d'Oued Tlélat ont réussi à mettre la main sur 1.000 sachets de tabac à chiquer qu'un individu âgé de 38 ans transportait à bord de son camion. Cette marchandise était destinée à alimenter le marché informel. La marchandise et le camion ont été saisis et le mis en cause a été remis aux gendarmes de Boufatis pour complément d'enquête. En janvier dernier, cinq ateliers clandestins de fabrication de tabac ont été démantelés par les services de la direction du commerce dans les localités d'Es-Senia et Hai Nedjma. L'opération enclenchée suite à une instruction ministérielle visant à contrôler les unités de production de tabac à chiquer a révélé que les propriétaires activaient sans autorisation, autrement dit dans l'illégalité. 6.300 kilos de matière première destinée à la fabrication de tabac à chiquer (chemma) et 32.960 sachets de 30 grammes de ce produit ont été saisis par les gendarmes. Les infractions relevées sont la non-conformité du produit et exercice d'activité sans autorisation ni agrément. Les agents ont également saisi 400 kilos d'emballage de tabac à chiquer. Il y a lieu de noter que l'entreprise nationale de tabacs en détient l'agrément. Deux ans auparavant, les douaniers d'Arzew avaient saisi près de 11 tonnes (10,95) de tabac à chiquer lors de la fouille d'un camion à Oued Tlélat. La marchandise avait été soigneusement dissimulée sous 106 kilogrammes de feuilles de basilic, un moyen que les contrebandiers ont trouvé afin d'empêcher que l'odeur du tabac ne se propage dans l'air.