La commune de Bir El Djir a débloqué une autre enveloppe budgétaire pour la réhabilitation des routes. 5,2 milliards de centimes ont été consacrés pour la rénovation d'une bonne partie des routes des lotissements 850 logements' et 187 logements' à Sidi El Bachir, et la coopérative Boussedra. Dans ces agglomérations une situation péniblement ressentie par les automobilistes qui, de peur d'endommager leurs véhicules, sont obligés de faire, tout le temps, des manœuvres, parfois dangereuses, et de bien «négocier» les nids-de-poule afin d'éviter d'éventuels accidents. Les autorités locales sont conscientes de l'état de dégradation avancé du réseau routier de plusieurs quartiers et agglomérations d'Oran. Malheureusement, ces opérations successives de réfection de la voirie, à coups de milliards, n'arrivent pas à donner les résultats tant espérés et les Oranais se plaignent, toujours, de l'état dégradé de la chaussée. Les solutions apportées sont malheureusement, provisoires car à cause des pluies, du froid ou même des grandes chaleurs, c'est le retour à la case départ : les routes retapées, la veille redeviennent impraticables le lendemain. Chaque fois, on y voit une dizaine d'ouvriers munis d'un matériel dérisoire, un tracteur et quelques kilos de goudron pour boucher les nids-de-poule. Mais quelques gouttes de pluie suffissent pour que les routes traitées redeviennent de nouveau impraticables. Difficile de garder les amortisseurs de sa voiture intacts. A Oran, les automobilistes ont toutes les peines du monde à rouler normalement : nids-de poule, bosses et par-dessus tout, les dos-d'âne qui fleurissent partout.